L'ASVEL engrange une 11e défaite consécutive en Euroleague, la dernière dans son Astroballe et reste la lanterne rouge de la compétition après son revers contre Belgrade (60-76).
Lyon-Villeurbanne a de nouveau subi la dure loi de l'Euroleague face à l'historique Etoile Rouge Belgrade. Devant au score jusqu'à la mi-temps (42-37, 20e), l'ASVEL s'est écroulée au retour des vestiaires. Sans réaction et sans communication, elle n'a pas résisté à l'intensité physique et la malice imposées par Facundo Campazzo et ses coéquipiers. Les hommes de TJ Parker encaissent leur seconde défaite en trois jours en Euroleague dans une semaine bien compliquée sur tous les fronts.
L'ASVEL n'a plus rien à jouer dans la compétition européenne, nous en avons eu la preuve ce soir. Pour sa dernière à domicile de la saison, le spectacle n'a pas été au rendez-vous. 60 points marqués, seulement 18 inscrits après la pause. Elle n'a pas su maintenir le niveau de jeu montré durant la première période où elle avait même pris un avantage de 10 points (42-32, 18e).
L'équipe de Nando De Colo (14 points) mise plus que jamais tout sur les titres nationaux. Un premier rendez-vous est à ne pas manquer pour elle dès dimanche avec la réception de la Chorale de Roanne. Un derby qu'elle vivra sans doute avec quelques tensions.
"On pensait prendre les matches d'Euroleague comme des bons entrainements pour la suite. On arrive, chacun essaie de faire un peu comme il veut sans penser à l'équipe. On ne se donne pas les moyens. Des discussions (entre joueurs - ndlr), on en a eu, même trop. On a des grosses échéances qui arrivent et si on continue comme cela, on va se prendre claque sur claque."
Nando De Colo, au micro de Skweek après la rencontre
Photo : Infinity Nine Media
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