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Euroleague : Nicolas Batum, monstrueux, offre la victoire à Nancy face à Bilbao (87-73)

On s’est fait pas mal de souci au début du quatrième quart-temps. Nancy, devant depuis la mi-temps, semblait être repris du syndrome de Cantu. Pas de panier en deux minutes, des rebonds qui s’échappent et Bilbao reprenait l’avantage. Oui mais Nicolas Batum n’est pas un joueur comme les autres. Il ap

On s’est fait pas mal de souci au début du quatrième quart-temps. Nancy, devant depuis la mi-temps, semblait être repris du syndrome de Cantu. Pas de panier en deux minutes, des rebonds qui s’échappent et Bilbao reprenait l’avantage.

Oui mais Nicolas Batum n’est pas un joueur comme les autres. Il apprend vite. La semaine dernière, il avait tenté de forcer la décision en fin de match. Cette fois, il a été plus patient, étonnamment plus serein. Utilisé en point de fixation, un rôle qu’il découvre encore, il alternait les sorties de balle à l’extérieur, les mouvements au poste et les services gagnants pour Akin Akingbala.

Nancy, qui avait élevé son intensité défensive, faisait le trou alors que Bilbao se mettait à perdre des ballons. Les Français remportent leur premier match de l’Euroligue (87-73) pour ce qui doit n’être qu’un début.

Adrien Moerman fait le chantier face aux Basques

Pourtant, c’est bien Bilbao qui semblait le mieux maîtriser le début de match. Le jeu léché de l’équipe espagnole, l’efficacité à l’ancienne de Marko Banic et une volonté de courir permettaient aux Basques de prendre la tête.

La connexion entre Nicolas Batum et Akin Akingbala fonctionnait pourtant bien alors que Pape Philippe Amagou faisait une bonne rentrée à la place d’un John Linehan à l’envers. Adrien Moerman, discret jusque-là, inscrivait un panier du milieu du terrain à la sirène de la mi-temps. Il était finalement refusé mais l’ancien Orléanais s’était remis en confiance. Aux retours des vestiaires, il semblait partout sur le terrain et permettait aux siens de reprendre la tête.

Nicolas Batum impérial en fin de match

Nicolas Batum manquait jusque-là d’adresse mais D’or Fisher était lui complètement assoupi, bien pris par la défense nancéienne. Dans le money-time, l’ailier des Blazers prit ensuite le relais dans un rôle qui ne lui est pourtant pas familier. Preuve qu’il possède une marge de progression incroyable.

Ce soir, il finit avec 26 points, 7 rebonds, 8 passes et 11 fautes provoquées pour 36 d’évaluation. Plus important, Nancy s’offre un des favoris du groupe et garde toutes ses chances dans la qualification pour le Top 16.

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