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Euroleague : Paris a rendez-vous avec son destin à Barcelone

Sur une série de cinq victoires de rang, le Paris Basketball n’a plus d’effet de surprise. Après Kaunas, l’équipe de Tiago Splitter s’attaque désormais au FC Barcelone, leader de l’Euroleague, ce vendredi soir à 20h30.

T.J. Shorts © Euroleague

Après Monaco, Berlin, Baskonia et le Partizan, le Paris Basketball s’est offert une cinquième victoire consécutive en Euroleague face au Zalgiris Kaunas, l’une des top-équipes de ce début de saison. Deux jours plus tard, le vainqueur sortant de l’Eurocup a rendez-vous avec son histoire en Catalogne pour en obtenir une sixième de suite chez le FC Barcelone, désormais co-leader avec Fenerbahçe avec un bilan de 7 succès pour 2 revers.

Les hommes de Joan Pennaroya réalisent un excellent début de saison avec notamment des succès contre Monaco, Baskonia mais aussi l’Anadolu Efes et pas plus tard que mercredi le Partizan Belgrade à la Stark Arena (79-87), s’appuyant sur un Kevin Punter (18 points) qui connaissait bien la maison serbe. Au terme d’un scénario que les Espagnols ne voudront pas revivre au Palau Blaugrana.

« Nous menions de 23 points, mais nous avons laissé le Partizan revenir à -1. C’est inacceptable. Nous devons être meilleurs. Mais nous avons réussi à gagner et à terminer le match, et c’est le plus important. Il faut continuer à dominer, avancer un jour après l'autre et rester ensemble. Nous ne nous soucions pas des autres équipes ni des histoires du Final Four. C’est précipité. Notre travail doit parler de lui-même. Nous avançons étape par étape », a souligné Punter après de chaleureuses retrouvailles.
« Plus d’effet de surprise » pour Paris

Le déplacement est en tout cas coché par le Toulousain Léopold Cavalière, dont une partie de la famille est d'origine catalane, qui fera son retour au Palau Blaugrana quatorze ans après avoir manqué une journée de stage pour y voir jouer le Barça, comme l'intérieur l'a indiqué à L'Equipe. Il jouera sous les yeux de sa mère.

« Aller à Barcelone, c'est déjà un accomplissement, ça représente beaucoup pour ma famille. J'étais en stage de 3e en 2010 et sur un des jours, mon père m'a dit "Tu n'y vas pas, on va aller voir Barcelone-Panathinaïkos". On avait séché le stage pour voir le Barça gagner (83-71), et j'avais été séduit par Juan Carlos Navarro, l'aura de ce mec, son efficacité, sa lecture du jeu. »

Pour le Parisien Yakuba Ouattara, la tâche s’annonce plus difficile car Paris ne surprend plus en Euroleague. 

« Maintenant, on ne peut plus parler d’effet de surprise : cinq grosses victoires contre cinq grosses équipes, c’est fou. Dans l’état d’esprit, le fait qu’on se bat, défensivement, tout le monde est archi-concentré, c’est dur pour les autres équipes. Les gars qui rentrent sont des morts de faim et ça ne s’arrête jamais. On marque ce début de saison de notre présence », a-t-il rappelé également pour L'Équipe.

Si l’équipe de la capitale l’emporte à Barcelone, il n’y aurait effectivement plus lieu de parler de surprise. Mais bien de sensation.

Avec cinq victoires de rang, on ne parle “plus d’effet de surprise” pour Paris - BeBasket
EuroLeague - Vainqueur de son 5e match consécutif, Paris s’affirme petit à petit comme une équipe sur laquelle il faut compter en EuroLeague.

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