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Euroleague: Pour le meneur de St. Petersbourg, Anton Ponkrashov, « à 33 ans, vous pouvez et devez continuer à progresser »

Après 18 journées, le Zenit Saint-Petersbourg était sur la même ligne -la dernière- que le Zalgiris Kaunas et l’Alba Berlin mais à la défaveur du point average, c’est bien l’équipe russe qui était lanterne rouge de l’Euroleague.

Après 18 journées, le Zenit Saint-Petersbourg était sur la même ligne -la dernière- que le Zalgiris Kaunas et l’Alba Berlin mais à la défaveur du point average, c’est bien l’équipe russe qui était lanterne rouge de l’Euroleague.

Les Izvestia ont demandé au meneur Anton Ponkrashov (2,00m), ancien capitaine de l’équipe nationale, champion d’Europe en 2007, médaillé de bronze aux Jeux Olympiques de 2012, pourquoi son équipe sur cinq victoires en a gagné quatre à l’extérieur.

« Je ne sais pas. J’espère que nous ferons des matches retours de meilleure qualité. Devant nous, il y a une série de trois matchs à domicile avec Vitoria, Valence et Olympiakos. Nous allons essayer de faire plaisir aux fans avec des victoires. Nous travaillons dur pour être meilleur de match en match. Les derniers matchs de l’Euroleague, notamment à l’extérieur à Milan (73-72), nous paraissons compétitifs. L’essentiel est de ne pas perdre sa concentration, de continuer à croire en soi et d’améliorer la qualité du jeu. Nous ne fixons aucun objectif irréaliste. Nous voulons juste gagner chaque match. Parfois ça marche, parfois non. »

Le Zenit a embauché le Croate Marko Popovic au poste de Directeur sportif. De quoi améliorer l’ambiance dans les vestiaires ?

« Avant ça, il y avait aussi une bonne ambiance. Marco est un bon gars, je le connais depuis longtemps. C’est toujours agréable quand il y a une autre personne qui parle plusieurs langues et donne ainsi une connexion supplémentaire entre les entraîneurs, la direction et les joueurs. C’est toujours un plus. »

Anton Ponkrashov a déjà postulé au poste de coach de l’équipe U20 nationale russe. On envisage aussi qu’il devienne coach après sa carrière de joueur.

« Tout a son temps. J’ai des connaissances que je suis prêt à partager. Il est clair que mon expérience d’entraîneur n’est qu’à un niveau amateur, mais j’ai une grande envie et une expérience du basket-ball. Tous les entraîneurs de club de l’Euroleague ne l’ont même pas. Lorsque la fédération a besoin de moi, elle peut se tourner vers moi. Je suis toujours prêt et ouvert à de telles offres. Quand j’en ai l’occasion, je donne toujours des ateliers et forme des enfants. »

Le meneur du Zenit ne se voit toutefois pas encore boucler la boucle.

« Je surveille ma santé et je veux être prêt à jouer au plus haut niveau. À 33 ans, vous pouvez et devez continuer à progresser. Je sais que beaucoup de gens pensent différemment, mais c’est un cliché qui est absolument faux. Je travaille, je m’améliore tous les jours et pas seulement moi. Nous avons une équipe russe très sérieuse, qui fait beaucoup de travail individuellement. Tous les gars travaillent. C’est toujours un plaisir de faire partie d’une telle équipe. Je ne veux pas me fixer de limites. Tant que ma santé me le permettra, je continuerai. Je m’améliore et améliore mon jeu tous les jours. »

Photo: Euroleague

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