-42 face à Barcelone, -18 contre Vitoria et hier soir -20 devant le Real Madrid (94-74). Fenerbahçe s’est fait torpiller coup sur coup par trois équipes espagnoles.
Qu’il est loin l’ogre de 2017 champion d’Europe ! Par rapport à l’année dernière -déjà pas un bon crû-, il manque le coach Zeljko Obradovic, Luigi Datome, Nikola Kalinic et Kostas Sloukas.
De plus, actuellement le Tchèque Jan Vesely et Nando De Colo sont hors circuit en raison d’une blessure. Vesely c’est 10,7 points et 6,1 rebonds et l’international français 13,0 points, 3,6 passes et 3,4 rebonds pour la meilleure évaluation de l’équipe (15,9).
Les Turcs n’ont jamais été dans le coup face au Real qui menait déjà 20-8 au bout de 8 minutes. L’engagement de l’Allemand Danilo Barthel (22 points, 23 d’éval) a été bien insuffisant.
« Ils ont bien joué. Ils ressemblaient à une machine bien huilée. Ils ont beaucoup de joueurs vétérans. Leur attaque était très smooth, très précise, très efficace. Vous pouvez simplement regarder le ratio des passes décisives vis à vis des balles perdues et voir 31 passes décisives. Le ballon est toujours en mouvement, changeant d’un côté à l’autre. La sélection des shoots était excellente. »
Le coach serbe du Fenerbahçe, Igor Kokoskov était condamné hier soir à faire des compliments à son adversaire. Avec 4 victoires et 6 défaites, le Fener est aujourd’hui la 13e des 18 équipes d’Euroleague.
Photo: Danilo Barthel (Fenerbahçe)