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Euroleague : un budget supérieur à 20 millions d’euros pour l’Etoile Rouge de Belgrade

Le président de l’Étoile Rouge de Belgrade, Nebojsa Covic, a révélé que son club disposera d’un budget de 20 à 22 millions d'euros pour la saison 2024-2025, dont 14,3 pour la masse salariale.

Milos Teodosic © Euroleague

Lors de sa conférence de presse de rentrée, le président de l'Étoile Rouge Belgrade, Nebojsa Covic, a fourni des chiffres complets, y compris le budget et le masse salariale pour la saison 2024-2025. “La masse salariale brute pour les joueurs est de 14,31 millions d’euros. Nous estimons que les dépenses totales, y compris tous les coûts du club, se situent entre 20 et 22 millions d'euros”, a-t-il noté dans des propos repris par Meridiansport.

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Il a également donné les chiffres concernant les abonnements vendus et leurs revenus.

« Jusqu'à présent, nous avons vendu 10 191 abonnements, plus 350 par le biais de sponsors, ce qui a généré environ 3,9 millions d’euros de recettes brutes. Les taxes représentent 10 %. Les billets individuels pour chaque match seront nettement plus chers. Les prix des billets seront annoncés le lundi 22 septembre. »

Objectif triplé

Nebojsa Covid a enfin livré les objectifs fixés à son entraîneur Ioannis Sfairopoulos.

« Nos objectifs sont clairs : défendre nos trois titres nationaux – la Coupe Radivoje Korać, l’ABA League et le Championnat de Serbie – et viser une place dans le Top 10 de l'Euroleague. Si certains pensent que c'est irréaliste ou le critiquent déjà, tant mieux. L’année dernière, nous avons remporté nos trois trophées. Nous devons garder les pieds sur terre et avancer étape par étape », a-t-il déclaré.
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Licence A dans le viseur

Le président de l'Étoile Rouge a souligné une fois de plus le fait que le club vise l’obtention d’une licence A en Euroleague.

« Notre objectif principal est d'obtenir une licence permanente en Euroleague. L’ABA League n'offre plus de place directe en Euroleague. Le Partizan et nous devrions chacun contribuer à hauteur d'un million d'euros. La direction de l'ABA League devrait toucher des bonus s'ils obtiennent une qualification directe en Euroleague. (...) Nous devons convaincre les copropriétaires de l'Euroligue d'élargir leurs opportunités d'actionnariat, mais ce n'est pas une tâche facile. Ce n'est pas seulement une question de sport ; d'autres facteurs entrent en jeu. Bien sûr, le succès sur le terrain et en tribunes seront essentiels. (...) J'espère que quelqu'un va en prendre note. L'Euroleague est en pleine restructuration. Malheureusement, nous avons raté une période antérieure où il était plus facile de devenir actionnaire, mais il ne sert à rien de s'attarder sur le passé. »

Pas contre les évolutions des règles

Nebojsa Covic a également évoqué le plafond salarial récemment introduit en Euroleague, garantissant ainsi que le club règle toutes ses dettes.

« Nous nous préparons au Fair Play Financier de l'Euroleague. Nous avons réglé toutes les dettes envers les joueurs et les entraîneurs, évitant ainsi tout problème comme celui auquel nous avons été confrontés avec Campazzo. Nous examinons les dernières règles du FPF, qui seront pleinement mises en œuvre lors de la saison 2027-28, mais cette année sert de phase préparatoire. »

Enfin, Covic a évoqué le départ de Nikola Topic vers la NBA, révélant le buyout pour le rachat de son contrat (2 millions de dollars dont 10 % pour l’agent), et en a profité pour rappeler que le basket européen avait besoin d’aide afin de lutter contre la progression salariale de la NCAA.

« L’Etoile Rouge ne peut pas lutter seule contre la NCAA : cela nécessite une position de la part de la Fédération et de la FIBA, car le basket-ball en général est menacé. Nous avons besoin de nouvelles règles. Nous avons des jeunes joueurs qui ont des contrats de 200 000 dollars, avec logement, nourriture et éducation, à seulement 18 ans. C'est difficile à égaler, même en Europe. Certains joueurs de clubs monténégrins sont partis pour des contrats de 700 000 ou 800 000 dollars (en NCAA). Nous ne pouvons pas rivaliser avec ça. Nous avons besoin d'une protection administrative, ce qui nécessite l'implication de la FIBA. ​»
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