Evan, que ressentez-vous après cette qualification en finale ?
“On revient de loin, on ne va pas se mentir. Ça fait vraiment du bien au moral. Je suis fier de pouvoir donner ça à ma famille, à mes amis qui sont en tribunes, et aux Français qui nous ont vraiment soudés. Ce sont eux qui nous poussent. Je suis fier !
Comme contre le Canada, vous vouliez d’abord faire un grand match défensif…
On voulait changer les choses. Je ne vais pas me répéter, mais on ne se trouvait pas depuis le début du tournoi. On a commencé le match avec le même plan que le Canada, ça n’a pas marché. Mais on a su s’adapter, répondre présent, faire des plays différents. Et petit à petit, on a creusé l’écart.
Le cœur de cette équipe, c’est juste hallucinant…
Moi, c’est ce que je dis depuis longtemps. Ce groupe, il est né en 2019 et c’était notre marque de fabrique. Le nombre de gros matches qu’on a fait avec cette équipe… Il y en a plein. Celui-là, c’était un match super dur parce que les Allemands sont champions du monde en titre, ils sont très forts et en pleine confiance, ils ont fini premier de la poule. Mais depuis notre arrivée à Paris, il s’est passé quelque chose. Et on a porté nos c*******, c’est tout !
“Dédicace au Cojo, qui nous laisse des places bien libres en catégorie A sur les deux derniers matches. C’est honteux !”
L’ambiance était-elle à la hauteur de la demi-finale ? On a senti le public vous pousser à la fin…