On connait l'histoire. Evan Fournier n'a joué que 30 matches avec les Knicks sur les deux dernières saisons. Il a été placardisé par le coach Tom Thibodeau alors qu'il avait battu le record de trois-points de la franchise en une saison. Dans une interview au Daily News, il dit ne pas regretter pour autant son passage à Big Apple.
" C'était évidemment l'un des moments les plus difficiles de ma carrière, mais en tant que personne, c'était probablement mon meilleur moment", estime t-il. « Mon deuxième fils est né ici. Nous avons toujours voulu vivre à New York, ma femme et moi, et nous l'avons fait. Nous avons passé des moments inoubliables en ville. Jouer au MSG tous les soirs était un privilège. Et il y a des moments que vous chérirez toujours : ce premier match contre Boston était spécial. Battre le record de la franchise était spécial. J’ai vécu des moments vraiment forts que je n’oublierai jamais."
Evidemment, la situation ne pouvait pas durer éternellement. Evan Fournier assure n'avoir eu aucune idée de sa destination avant qu'on lui annonce que ce serait les Pistons, la pire équipe de la ligue sur le plan sportif. La franchise de Detroit possède l'option d'équipe sur la dernière année de son contrat, d'une valeur de 19 millions de dollars, ce qui signifie qu'elle peut soit y renoncer avant la saison pour libérer de l'espace dans sa masse salariale, soit le garder pour un contrat expirant la saison prochaine. Quant à savoir pourquoi les choses ont mal tourné à New York, l'international regarde vers l'avant et non dans le rétro. Au journaliste du Daily News, il répond :
"Je ne sais pas et je ne m'en soucie pas vraiment si je suis honnête. Tu devrais demander ça à Thibs (NDLR : le coach Tom Thibodeau). Bro, j'ai 31 ans, je n'ai pas 40 ans. Je suis littéralement dans mes meilleures années."