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Evan Fournier : « Je suis en pleine forme donc… il faut que je joue. »

Dans une position très inconfortable actuellement aux New York Knicks, Evan Fournier (2,01 m, 30 ans) a donné une interview très complète à BasketUSA dont voici quelques passages :

Dans une position très inconfortable actuellement aux New York Knicks, Evan Fournier (2,01 m, 30 ans) a donné une interview très complète à BasketUSA dont voici quelques passages :

Sur les 7 premiers matches de la saison, Evan Fournier a été introduit dans le cinq majeur avec une adresse à 39% à trois-points avant d’en être retiré, et sur le mois de novembre il tourne à des stats faméliques : 2,7 points, à 19,4% aux shoots en 15 minutes de moyenne.

« Mon rôle avait déjà changé dès l’année dernière. J’étais beaucoup plus dans un rôle de shooteur que les années précédentes, ce qui n’était pas forcément mon jeu par le passé. Mais j’ai réussi quand même à bien m’adapter je trouve. Eh oui, c’est vrai qu’on n’a pas eu beaucoup de temps pour pouvoir tester ce cinq majeur… Surtout qu’on était à 3 victoires, 4 défaites, et comme tu dis j’étais à 40%. En vrai, je trouvais qu’il n’y avait rien d’alarmant. Après… c’est son choix, c’est le choix du coach (il hausse les épaules). En vrai, j’ai pas grand chose à dire… Il faudrait lui demander. Après quand tu regardes les minutes des sept premiers matchs, tu vois quand même que je jouais déjà pas beaucoup. J’étais dans le cinq mais je ne jouais pas beaucoup… Donc, c’est vrai que ça pouvait laisser penser à un futur changement. Après, tout s’est passé très vite : au septième match, je sors du cinq et là au treizième match, je suis hors de la rotation… C’est vrai que… c’est arrivé super vite. »

Evan Fournier insiste sur le fait qu’il veut rester « professionnel », c’est à dire se tenir prêt :

« Tu vois, demain les autres vont être « off ». Moi, je vais aller m’entrainer, je vais faire du cardio, je vais faire ma muscu. Quand je dis professionnel, c’est ça. Me préparer au cas où le coach ait besoin de moi. » Et d’ajouter : « Je viens juste d’avoir 30 ans, je suis dans mes meilleures années, je suis en pleine forme donc… il faut que je joue. »

BasketUSA lui demande par ailleurs de porter un jugement sur Victor Wembanyama, son jeu et la hype qui l’entoure.

« Pour moi, ce n’est pas nécessairement son jeu…. Enfin… Évidemment que son jeu est impressionnant, mais personnellement, ce qui me marque le plus chez Victor, c’est son comportement par rapport à tout ça, comment il se positionne… Je n’ai pas envie de dire que c’est une forme de maturité mais il est sûr de lui. Sûr de lui, sûr de ses forces. Il sait où il veut aller. Vraiment, le gamin, il est vraiment carré. Et c’est vraiment rare. Il fait preuve de beaucoup, beaucoup de sagesse pour son âge. Je suis vraiment impatient de le côtoyer en équipe de France, de voir comment il se comporte, de découvrir un peu le bonhomme, et de voir ses débuts en NBA. Parce qu’en tant que Français, t’es obligé de le soutenir et espérer qu’il cartonne tout ! C’est un très bel espoir du basket français. »

Photo : FIBA

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