Alors que la Ligue Nationale de Basket (LNB) s’apprête à instaurer une luxury tax pour les clubs de Betclic Elite dépassant un pourcentage à définir de masse salariale dans leur budget, le directeur général a donné quelques précisions à L’Equipe.
Les réactions n’ont pas manqué de fuser dès l’annonce de l’instauration d’un plafond salarial en Betclic Elite. Il y a quelques jours, la Ligue Nationale de Basket (LNB) - par son comité directeur, composé en partie de représentants des clubs - a voté « à l'unanimité » en faveur d'une luxury tax à compter de la saison prochaine et pour les trois à venir.
Cette taxe vise à proportionner la masse salariale sportive brute de chaque club en fonction de son budget. Au-delà d'un certain pourcentage, la masse salariale des clubs de Betclic Élite sera taxée, selon des modalités encore à définir. Interrogé par L’Équipe, le directeur général de la Ligue Nationale de Basket, Fabrice Jouhaud, a précisé les contours de cette nouvelle réglementation :
« Ce n'est pas un salary cap comme on l'entend dans d'autres sports pros. Il n'y a pas de notion de limite de rémunération d'un joueur ou d'une masse salariale. L'objectif n'est certainement pas d'entraver le développement des clubs mais d'éviter des déséquilibres qui pourraient devenir irréversibles et dommageables pour le championnat », a indiqué Fabrice Jouhaud.
Il ne serait pas question d’instaurer un plafond salarial tel quel en Betclic Elite, comme le procès-verbal de la décision du 4 avril le laisserait entendre. Mais, une chose est certaine, ce nouveau dossier n’a pas fini de faire parler.
https://www.basketeurope.com/livenews-fr/661668/betclic-elite-un-plafond-salarial-instaure-des-la-saison-prochaine/
Photo : Mike James (Monaco)
