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Fabrice Lefrançois : « La veille de mon arrivée à Cholet, j’apprends que j’ai un cancer du rein »

Coach de Cholet Basket depuis l’été dernier, Fabrice Lefrançois a récemment prolongé jusqu’en 2028. C’est dans un original entretien-footing accordé au Courrier de l’Ouest qu’il s’est ouvert sur ses problèmes de santé qui l'ont forgé.

Fabrice Lefrançois © FIBA

Fabrice Lefrançois, 42 ans, est le coach de Cholet Basket depuis cette saison et il le restera jusqu’en 2028. Une histoire d’amour dans les Mauges qui aurait bien pu ne jamais avoir lieu.

Après une première expérience de coach principal en LNB à Evreux (Pro B), le natif de Vitry-sur-Seine a d’abord rejoint Cholet à l’été 2021 comme assistant-coach de Laurent Vila. Et c’est dans un passionnant entretien au Courrier de l’Ouest que l’on apprend que le technicien a été victime d’un cancer du rein au moment de cette signature.

« Le samedi 10 juillet 2021, Thierry Chevrier m’appelle pour prendre contact alors que je suis en route pour aller voir un colloque d’Euroleague à Paris. J’ai Laurent Vila au téléphone dans les heures qui suivent. Ils me font une proposition. Je signe mon contrat le mardi pour arriver le jeudi. Jusque-là, ça se passe bien. Sauf que le mercredi, la veille de mon arrivée, j’apprends que j’ai un cancer du rein. A 24 heures près, j’aurais pu ne pas venir parce que si j’apprends ça avant de signer, je ne viens pas. Mon socle, c’est ma famille et il fallait que je la quitte pour venir à Cholet. Les dirigeants ont été hyper bienveillants par rapport à ça. Ils m’ont permis de quitter le terrain une semaine alors qu’une hospitalisation normale est de trois semaines et que la convalescence est ensuite de deux mois. Au bout d’une semaine, j’étais de retour. C’était une reconnaissance de ma part pour le club bienveillant par rapport à ça. Donc à 24 heures près, j’aurais pu ne pas être Choletais », raconte-t-il aujourd’hui.

Le coach de CB est également revenu, entre autres, sur ses problèmes de santé de jeunesse qui ont construit son caractère.

« Des problèmes de santé, malheureusement, on est beaucoup à en avoir à différentes périodes de la vie. Mais quand on te dit, à l’âge de 6 ans, que tu as une maladie qui va t’empêcher de courir pendant au moins deux ans, qu’il faudra que tu portes un appareil identique à celui que le gamin a dans le film « Forrest Gump »... J’ai respecté le protocole et cela m’a amené vers le basket. Les médecins ont fini par me dire que si j’étais très bien remis, mieux valait le basket que le foot. Moi, je préférais le foot. Cela a renforcé mon état d’esprit. Je vais vous montrer que je peux. En complément, j’étais dans le mode : « ne me dis pas où je dois m’arrêter ». Ce n’est à toi de me fixer mes limites. Je les trouverai tout seul… »

L’entretien complet est à retrouver sur Le Courrier de l’Ouest.

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