María Elena et Marcelo, mère et frère de Facundo Campazzo, ont regardé à Cordoba la finale de la Coupe du Monde Argentine-Espagne séparément et seuls. C’est une tradition qu’ils ne veulent surtout pas rompre. Une question de superstition. Ils n’ont pas exaucé la demande de nombreux médias argentins qui souhaitaient suivre cette finale en leur compagnie. La mère de Facundo a joué un rôle décisif dans son engagement dans le basket.
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Facundo Campazzo mesure réellement 1,78m, mais cet hyperactif de 28 ans n’a jamais considéré cela comme un handicap:
« Depuis que je suis enfant dans mon club de quartier, il m’est arrivé d’être le plus petit mais cela ne m’a jamais fait abandonner. Ce n’est pas juste une question de taille. Le basket-ball devient plus physique, plus rapide, plus athlétique et plus difficile. »
Et rapide, athlétique, et aussi imaginatif, déroutant, Campazzo l’est plus qu’un autre. C’est sa mère qui estimant qu’il était trop agité lui a demandé de faire à la fois du basket, du foot et de la natation mais à 13 ans elle lui a dit de choisir car « deux sports à la fois, on ne peut pas le faire ». Facundo raconte que sa mère n’a cessé de l’encourager dans sa démarche de devenir un basketteur de haut niveau.
« Quand je suis parti seul, de Córdoba à Buenos Aires, à 16 ans, elle m’a dit de tenter ma chance, de tout arrêter à cause de mon rêve de jouer au basket. De le faire avec passion, sachant que si je me trompais, ce ne serait qu’une année de perdue et si je réussissais bien, je pourrais faire carrière. J’ai quitté la maison sans pression ni responsabilité, avec l’idée de m’amuser. Ce saut était plus grand que de venir en Europe. Je suis parti avec la bonne chose dans la valise. Je ne savais pas ce qui allait se passer. Ils m’ont fait un long contrat à Peñarol [2008-2014] et j’ai montré de l’énergie et de l’attitude pour progresser rapidement. »
Facundo Campazzo est arrivé au Real en 2014. Il a été trois fois champion d’Espagne, MVP de la dernière finale, et a gagné deux fois l’Euroleague. Et chaque été, il rejoint l’Albiceleste.
Samedi après-midi, Faccundo a envoyé le message habituel sur WhatsApp à sa mère:
« Le meilleur pour demain, mon coeur est avec toi, je t’aime ».
María Elena dit connaitre les ressorts du succès de l’équipe d’Argentine:
« Le secret, c’est qu’ils sont amis, qu’ils s’aiment, qu’ils s’entendent bien. »
Elle reconnaît qu’elle aimerait que Facundo entre en NBA.
« Ce sera un jour, cela ne nous empêche pas de dormir. Il est dans une très bonne équipe. »
Facundo Campazzo est une idole en Argentine et à son propos La Nacion écrit à l’heure du bilan de la Coupe du monde :
« Le meneur de Cordoba était le meilleur joueur de l’équipe nationale. Un leader naturel et responsable. Il est le patron du Real Madrid et de l’équipe argentine. L’Espagne a compris que c’était la tête de serpent de cette équipe et l’a coupée. C’est l’une des raisons pour lesquelles elle a remporté la finale. Il ne pouvait pas donner le rythme cette fois-ci, mais il l’a fait contre des rivaux tout aussi puissants. C’est un défenseur insupportable. C’était assurément pour lui le tournoi de la consécration. Moyennes: 13,3 points, 7,8 passes décisives et 2 interceptions. »
« Pour les amateurs de ce sport, c’est un plaisir visuel. Il a dirigé son équipe comme il dirige Madrid en Europe, avec de la confiance en soi et l’innocence de celui qui joue ans se soucier des conséquences », ajoute El Confidencial.
Quant au journaliste de télévision argentin Carlos Altamirano, il a eu un coup de sang en prenant connaissance du 5 all-stars du tournoi:
« Que Campazzo soit en dehors du Cinq idéal est honteux. Oui, c’est un sport collectif. Et les meilleurs prix vont à l’équipe. Mais mettre Fournier et Bogdanovic et non pas Facundo est ridicule. »
Avant la finale, Campazzo avait prévenu:
«Je connais très bien certains joueurs espagnols et je sais que ce sont des meurtriers, ils ne vous laissent aucune marge d’erreur. Ce sont des joueurs qui sont de véritables criminels. »
Le meneur argentin a vu juste. S’il a délivré 8 passes, fait 4 interceptions et marqué 11 points, il a loupé 9 de ses 11 shoots. C’en était beaucoup trop pour l’Albiceleste.
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Facundo Campazzo mesure réellement 1,78m, mais cet hyperactif de 28 ans n’a jamais considéré cela comme un handicap:
« Depuis que je suis enfant dans mon club de quartier, il m’est arrivé d’être le plus petit mais cela ne m’a jamais fait abandonner. Ce n’est pas juste une question de taille. Le basket-ball devient plus physique, plus rapide, plus athlétique et plus difficile. »
Et rapide, athlétique, et aussi imaginatif, déroutant, Campazzo l’est plus qu’un autre. C’est sa mère qui estimant qu’il était trop agité lui a demandé de faire à la fois du basket, du foot et de la natation mais à 13 ans elle lui a dit de choisir car « deux sports à la fois, on ne peut pas le faire ». Facundo raconte que sa mère n’a cessé de l’encourager dans sa démarche de devenir un basketteur de haut niveau.
« Quand je suis parti seul, de Córdoba à Buenos Aires, à 16 ans, elle m’a dit de tenter ma chance, de tout arrêter à cause de mon rêve de jouer au basket. De le faire avec passion, sachant que si je me trompais, ce ne serait qu’une année de perdue et si je réussissais bien, je pourrais faire carrière. J’ai quitté la maison sans pression ni responsabilité, avec l’idée de m’amuser. Ce saut était plus grand que de venir en Europe.
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