L’internationale serbe de Lattes-Montpellier Ana Dabovic (1,83m, 31 ans) est actuellement blessée. Dans une interview avec Tanjug, elle indique penser revenir à la compétition dans 10 à 15 jours.
« Je pense que ma blessure est une conséquence de toute la situation due au coronavirus. Je n’ai jamais cherché d’excuses, car la blessure est pour moi un signe que je n’ai pas fait quelque chose correctement, mais nous avons été assurément perturbées par le COVID-19. Quand je suis arrivée en France, nous avions trois joueuses positives. Quand les entraînements ont commencé, le nombre a commencé à augmenter à cinq, puis à sept… Nous avons toutes dû être mis en quarantaine, avec les tests, qui ne sont pas du tout agréables, car ils se font une à deux fois par semaine. Peu de matchs ont été joués, il est très difficile pour les joueuses et les entraîneurs de se préparer et ils ne savent même pas à quoi ils se préparent. Tout est sujet à changement au jour le jour. Les deux prochains matchs devraient être joués et l’entraîneur m’a dit qu’il y avait de grandes chances pour que la ligue se termine. Les équipes ne veulent pas jouer sans public et l’Etat n’autorise que la compétition. »
Ana Dabovic revient aussi sur sa décision de retourner au BLMA après une saison à Bourges, qu’elle ne regrette pas même si le club a choisi de faire une croix sur l’Europe cette saison.
« Quand j’ai signé pour Montpellier, j’avais mes raisons de les choisir. J’ai aussi eu une offre de rester à Bourges, mais pour plusieurs raisons j’ai signé pour Montpellier. Sans parler des raisons privées, ils sont professionnels et j’ai aimé jouer pour cette équipe il y a deux ans quand j’étais ici. J’ai aimé l’équipe et la façon dont l’entraîneur a dirigé l’équipe. C’est mon style de basket-ball et je voulais revenir. Tout ne peut pas être idéal, je voudrais jouer en Euroleague, mais j’ai bien compris cette décision. Maintenant, dans l’état actuel des choses, il est difficile de jouer dans le championnat national, sans parler de l’Euroleague. Je suis désolée, car jouer dans la compétition de club la plus forte est toujours intéressant et est toujours une motivation particulière. En regardant cette situation actuelle, d’une certaine manière, nous sommes heureuses de ne pas jouer et nous n’avons pas cette incertitude concernant les matches. »
Visiblement, la Serbe apprécie son cadre de vie :
« J’ai déjà passé deux mois et demi en quarantaine en France. La situation est beaucoup plus facile pour moi qu’alors, car maintenant nous pouvons aller aux entraînements. Je suis quelqu’un qui se couche tôt, donc ça n’a pas changé ma vie même maintenant. Les restaurants et les cafés sont fermés, mais il est important pour moi que nous n’ayons pas d’interdiction de nous entraîner. Ma journée se réduit généralement à deux entraînements, et j’ai la chance de vivre avec un mec. Ilija et moi faisons beaucoup de choses ensemble pendant la journée et notre temps se passe bien. Montpellier est une ville merveilleuse, j’aime regarder la mer, me détendre et bronzer. »
Photo: FIBA
.