Il y a une date que Lyon, Bourges et Basket Landes attendent avec impatience, c’est le dimanche 16 août. C’est la date du tirage au sort de l’Euroleague. Pour les Landaises, qui suppléent Lattes-Montpellier qui a préféré déclarer forfait étant donné les conditions sanitaires et financières, ce sera une grande première. La coach Julie Barennes se montre toutefois prudente.
« La décision de la jouer ou pas se fera sans doute juste après, » nous explique t-elle. « Ce n’est pas encore ultra précis, on attend de voir comment ça évolue. Ils peuvent nous dire ce jour-là qu’il n’y aura pas d’Euroleague ou que ça se jouera plus tard. Et puis pour nous ça sera sûrement un tour de qualif donc on ne peut pas s’emballer. »
Dans son dernier communiqué, la Fédération internationale avait indiqué que les compétitions des clubs de la saison 2020-21 commenceront comme prévu en septembre-octobre avec ou sans spectateurs, selon les législations locales et nationales. Dans le cas où une compétition ne pourrait pas commencer en septembre-octobre, elle sera automatiquement reportée à janvier 2021, avec un système de compétition réduit. Si une compétition débutant en septembre-octobre devait être interrompue en raison d’une nouvelle épidémie de COVID-19, les matches déjà joués seront pris en compte et un nouveau système de compétition réduit sera alors proposé.
Pour préparer la prochaine saison, Julie Barennes a réuni en amont, en juillet, cinq de ses joueuses, quatre Françaises et aussi l’Espagnole Ana Suarez.
« On a fait un bloc d’entraînement de trois semaines. Comme on avait les filles sous contrat c’était important de se remettre sur le terrain pour ne pas avoir six mois d’arrêt. L’idée était de préparer son corps de nouveau pour limiter les risques de blessures, retrouver des sensations pour gagner du temps sur la reprise. On n’a pas fait venir les étrangères car c’était déjà compliqué à l’époque, ni Kendra (Chery) qui était en Guadeloupe et ça faisait un trop long voyage ».
Photo: Céline Dumerc (FIBA)