Le coach de l’équipe féminine d’Espagne Lucas Mondelo vit au Japon où il drive les Toyota Antelopes, deuxièmes au classement de la ligue locale. Il a été contacté par son ambassade pour revenir en Espagne par un vol spécialement affrété par la compagnie Iberia pour une centaines de compatriotes mais il a choisi de demeurer sur place. Il possède un visa de trois ans et s’il quitte le pays, il sera annulé.
Au Japon, la situation sanitaire paraissait sous contrôle avant qu’une centaine d’infections se soit déclarée en une journée.
« La culture japonaise aide à éviter d’être infecté. Il n’y a pratiquement aucun contact entre les gens, il n’y a pas de baisers ou de câlins, tout le monde portait un masque dans la rue avant cela, il y a savon et gel désinfectant lorsque vous entrez dans de nombreux magasins… « , commente le coach à Marca, en précisant sortir rarement de chez lui et toujours avec masque, gants et lunettes.
Lucas Mondelo estime que même si les Jeux de Tokyo ont été reportés en 2021 (23 juillet au 8 août), ce n’est pas incompatible de maintenir l’Euro qui doit se tenir la même année en France et en Espagne (17 au 27 juin). Et il se montre ambitieux pour son équipe.
« Les dates des deux tournois correspondent bien. Il peut y avoir un mois de différence entre eux. Dans le passé, les pré-Olympiques étaient comme ça (…) Les Jeux peuvent être le dernier tournoi pour quelques joueuses et le défi me motive. Les vétérans auront eu un été libre après une longue période et les jeunes femmes, un an de plus pour grandir. «
Mondelo aimerait ensuite continuer à piloter un nouveau changement de génération:
« Nous en avons déjà fait un quand Amaya [Valdemoro], Elisa [Aguilar], Marta [Fernández], Anna [Montañana] sont parties … et maintenant un autre arrive. Il est clair qu’un jour il n’y aura pas une médaille au bout chaque année mais il faut en profiter tant que cela dure. «
Photo: FIBA
