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Féminines: Possible MVP de la saison, la Villeneuvoise Magali Mendy a t-elle sa place en équipe de France ?

Pas besoin de faire un référendum pour élire la « Newcomer of the Year » -la meilleure débutante- en Ligue Féminine. C’est Magali Mendy, 1,75m, de Villeneuve d’Ascq qui l’emporterait haut la main. D’ailleurs la néo-Nordiste est une candidate au trophée officielle de MVP de la saison 2018-2019. Quest

Pas besoin de faire un référendum pour élire la « Newcomer of the Year » -la meilleure débutante- en Ligue Féminine. C’est Magali Mendy, 1,75m, de Villeneuve d’Ascq qui l’emporterait haut la main. D’ailleurs la néo-Nordiste est une candidate au trophée officielle de MVP de la saison 2018-2019. Question : va t-elle intégrer pour autant automatiquement l’équipe de France l’été prochain pour le championnat d’Europe ?

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Ses statistiques sont extrêmement spectaculaires. En Euroleague, Magali est la meilleure marqueuse (12,1 points), rebondeuse (6,0) et voleuse de ballon (2,2) et la deuxième passeuse (2,8) de son équipe. Et bien sûr la numéro 1 à l’évaluation (14,7). C’est encore plus remarquable en Ligue Féminine dont elle est la numéro un à l’éval (17,9) avec une ligne chiffrée très chargée : 15,9 points, 21/46 à trois-points, 48/50 aux lancers (!), 5,5 rebonds, 1,9 passe, 2,4 interceptions.

Quand on pense que personne ne lui avait fait confiance en LFB avant cette saison ! Issue du centre de formation de Reims, la native d’Orly avait effectué deux saisons à Pleyber-Christ et Voiron en L2 avant de se faire une deuxième fois les croisés, ce qui a sérieusement entravé sa carrière. C’est à Chartres, toujours en Ligue 2, qu’elle s’est relancée et surtout en Allemagne, à Keltern, et -comme elle n’avait toujours pas de proposition en Ligue Féminine-, en Espagne, à Gérone, ce qui lui a permis de faire l’Eurocup où elle fut quart-de-finaliste et où elle s’est révélée pour de bon aux yeux des coaches français !

Athlétique, vive, agressive et n’ayant pas froid aux yeux balle en main, Magali Mendy référencée comme shooting guard, peut-elle donc prétendre à 28 ans à l’équipe de France ?

Dépourvue de sélection en jeune, elle a été appelée cinq fois en A’ cet été face à la Hongrie et les Pays-Bas pour un rendement de 13,2 points, 3,0 rebonds et 2,5 passes dont il ne faut pas tirer de conclusion. A la lumière de ce qu’elle réalise en Euroleague, on peut penser que Valérie Garnier va la convoquer au premier stage des Bleues. Y forcer la serrure de la porte ne sera pas une évidence.

L’équipe de France est un groupe très peu amovible. Le mot « collectif » n’y est pas galvaudé. Onze des douze joueuses qui ont fait la Coupe du monde cet été ont ensuite assuré le match des qualifs à l’Euro en Roumanie. Seule la meneuse Bria Hartley avait été introduite dans l’équipe en lieu et place d’Alix Duchet, qui de toute façon n’était pas apte physiquement à défendre son rôle. Face à la Slovénie, Valérie Garnier avait lancé avec un statut secondaire l’intérieure landaise Marie-Michelle Milapie préférée à Marième Badiane. Rien de plus.

Autre facteur important : Magali Mendy est exclusivement une poste 2 là où l’on trouve les deux Berruyères Marine Johannès et Sarah Michel, qui dans des styles différents sont devenues des cadres en équipe de France. Tout en sachant que Bria Hartley peut aussi occuper ce poste de shooting guard. Une équipe nationale n’est pas une all-star team. C’est un puzzle complexe à constituer avec généralement sept extérieures et cinq intérieures. La coach préféra-t-elle réserver un siège supplémentaire à une shooting guard, une deuxième arrière, et ainsi sacrifier une troisième meneuse toujours utile en cas de blessure en cours de compétition ? C’est une question.

Les blessures, c’est aussi parfois une sorte de chamboule-tout qui met en l’air les plans préparés en amont sur le papier. Une nouvelle joueuse peut aussi toujours montrer aux entraînements et lors des premiers matches de préparation qu’elle est plus efficiente qu’une titulaire. Ce sera probablement le défi de Magali Mendy cet été. Elle a à l’évidence les qualités requises pour ça. Et on peut s’en réjouir, l’abondance de biens n’a jamais nui à personne. Et Vincent Collet, si tout le monde est disponible, aura de son côté une sélection encore plus ardue à effectuer.

On notera qu’une autre joueuse pourtant élu MVP française de la Ligue Féminine en 2013 n’a jamais réussi à convaincre Pierre Vincent, le coach national précédent, de son utilité. C’est Géraldine Robert, jugée trop atypique et qui par défaut portera le maillot de l’équipe nationale du Gabon. On pense aussi à Amel Bouderra, deux fois MVP française de la LFB (2016 et 17), qui n’a que 16 sélections à son actif et encore grâce au forfait de Céline Dumerc aux JO de Rio et pour qui, à 29 ans, le train est déjà passé.

Pour Magali Mendy, trentenaire en puissance, il ne faut pas lambiner. Elle peut se dire aussi que Gaëlle Skrela aura attendu ses 30 ans accomplis avant de décrocher sa première cape et de réaliser ensuite quatre saisons internationales extrêmement fructueuses.

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Ses statistiques sont extrêmement spectaculaires. En Euroleague, Magali est la meilleure marqueuse (12,1 points), rebondeuse (6,0) et interceptrice (2,2) et la deuxième passeuse (2,8) de son équipe. Et bien sûr la numéro 1 à l’évaluation (14,7). C’est encore plus remarquable en Ligue Féminine dont elle est la numéro un à l’évaluation (17,7) avec une ligne chiffrée très chargée : 15,7 points, 19/42 à trois-points, 40/42 aux lancers ( !), 5,6 rebonds, 1,9 passe, 2,3 interceptions.

Quand on pense que personne ne lui avait fait confiance en LFB avant cette saison ! Issue du centre de formation de Reims, la native d’Orly avait effectué deux saisons à Pleyber-Christ et Voiron en L2 avant de se faire deux fois les croisés, ce qui a sérieusement entravé sa carrière. C’est à Chartres, toujours en Ligue 2, qu’elle a relancé sa carrière et surtout en Allemagne, à Keltern, et -comme elle n’avait toujours pas de proposition en Ligue Féminine- en Espagne, à Gérone, ce qui lui a permis de faire l’Eurocup où elle fut quart-de-finaliste et où elle s’est révélée pour de bon aux yeux des coaches français !

Athlétique, agressive balle en main, Magali Mendy référencée comme shooting guard, peut-elle donc prétendre à 28 ans à l’équipe de France ?

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Photo: FIBA

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