Il est arrivé, en Turquie, une histoire étrange à la joueuse espagnole de Lointek Gernika, Maria Belen Arrojo. Elle se demande si elle n’a pas été victime d’un traquenard.
En résumé : Gernika a disputé un match de barrage d’Eurocup face à Mersin. Lorsque Maria Belen Arrojo est arrivée à Istanbul, elle a été testée négativement au covid-19. Mais, deux heures plus tard, juste avant le match, un nouveau test s’est révélé positif. L’ailière espagnole précise que les contenants dans lesquels étaient conservées les analyses étaient déjà étiquetés à l’avance avec le nom de chaque joueuse, ce qui selon elle et son équipe peut faciliter la manipulation
« Quand ils m’ont dit que le mien était positif, le ciel est tombé sur moi », a raconté Maria Belen Arrojo à El Pais. « Ils ont décidé de m’emmener à l’hôpital pour un autre test PCR, puis ils m’ont confiné à l’hôtel. J’avais préparé les vêtements au cas où le résultat négatif arriverait ».
Mais il n’est pas venu. La joueuse a vu la fin du match à la télévision. L’équipe espagnole avait gagné le match aller de 24 points. Sans
Maria Belen Arrojoet avec une rotation de huit joueuses, elle a perdu le retour de 29 (69-40). La voici éliminée.
« J’ai pleuré, je me suis senti impuissante. La salle avec des gens à un mètre avec des trompettes, sans masques. Ils ont jeté de l’eau sur le coach assistant… Et l’arbitrage… ». l’entraîneur, Mario López a ajouté : « Ce qui s’est passé sur le terrain, je n’avais pas vu de ma vie. Au cours du premier quart-temps, nos deux centres avaient déjà commis deux et trois fautes. Chaque contact engendrait une faute personnelle. Lorsque nous étions en attaque, les alarmes anti-aériennes ont retenti à plein volume, ce qui est interdit, mais ni les arbitres ni les délégués de la FIBA n’ont rien dit ».
A la fin du match, le résultat PCR est arrivé. Négatif. Seulement, Maria Belén Arrojo n’a pas pu retourner en Espagne avec sa délégation. Elle avait besoin pour cela d’un autre test négatif. Elle l’a obtenu mercredi, au moment où l’équipe basque arrivait à destination.
Alors, machination ou fantasme ?
Photo : FIBA