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Rapprochement avec l'Euroleague, Jeux Olympiques, naturalisations… Le secrétaire général de la FIBA se livre

À l’occasion du cinquième anniversaire de son élection à la tête de la FIBA, le secrétaire général Andreas Zagklis a passé en revue l’année 2023 et s’est projeté sur 2024, une année olympique particulièrement attendue.

Andreas Zagklis © FIBA

Lors d’une visio-conférence devant les journalistes du monde entier, le secrétaire général de la fédération internationale de basketball (FIBA) ​​​​a abordé les dossiers brûlants du moment. Le réchauffement des relations avec l’Euroleague et son nouveau boss, Paulius Motiejunas, le nouveau calendrier des fenêtres internationales, les raisons pour lesquelles il n’y aura pas plus que 12 équipes qualifiées pour les Jeux Olympiques à l’avenir, le timing du tirage au sort des JO de Paris 2024, le potentiel retour des équipes russes dans les compétitions FIBA, le processus d’attribution de la Coupe du monde 2027 au Qatar ou encore la naturalisation des équipes nationales… Voilà autant de sujets chauds sur lesquels Andreas Zagklis a répondu avec calme et détermination.

Sur la relation entre la FIBA ​​​​et l'Euroleague : 

« Pour moi, l’unité dans la famille du basketball européen n’est pas seulement importante, c’est la seule voie possible pour le développement du basket européen. Nous faisons de notre mieux pour créer un environnement plus unifié. Il y a deux ans et demi, nous avons inclus la NBA dans le processus, mais celui-ci a ensuite été perturbé à la fois par le Covid-19 et par les changements internes de l'ECA (instance dirigeante de l'Euroleague). Nous essayons d'être constructifs, de proposer des changements. Ce que nous avons réalisé l’année dernière l’a été grâce au respect mutuel, et non en nous disant quoi faire. Nous avons tenu les engagements convenus l’été dernier. Nous comprenons le problème du calendrier chargé et avons renoncé à la fenêtre de sélection de novembre. 

Nous continuons de nous unir d’une seule voix. Je pense que nous devons être responsables non seulement envers nos membres mais aussi envers nos fans pour avoir demandé cette unité. Nous devons assurer une certaine transparence. Nous avons dit que nous ne négocierons pas publiquement, mais en même temps, je dois dire que nous nous sommes déjà rencontrés deux fois depuis la Coupe du monde. Nous devions nous rencontrer une troisième fois mais un cas de force majeure nous a empêché de le faire… Nous nous sommes engagés les uns envers les autres à continuer de renforcer nos liens pendant la saison. Je crois que la fenêtre internationale de février, où tous les joueurs pourront représenter leurs équipes nationales, nous rapprochera davantage et sera une expérience formidable. »

Sur la relation avec le PDG de l'Euroleague, Paulius Motiejunas : 

« Nous devons être respectueux et reconnaître que la situation au sein de l'Euroleague n'est pas la même. Ils ont un nouveau PDG pour un mandat déterminé. Nous avons de bonnes relations avec lui, je dois l’admettre. C'est une personne de ma génération, donc la communication se passe bien. 

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