Même si au niveau national le retentissement est moindre, jouer une demi-finale de FIBA Europe est un évènement sur le plan local et encore plus pour les acteurs comme le fait remarquer le coach Laurent Legname dans les colonnes du Bien Public :
« J’ai bien conscience de la difficulté d’arriver en demi-finale. On peut dire, oui, c’est la C4, mais on était 54 équipes en comptant le tour préliminaire et il n’en reste que quatre. C’est tout à l’honneur des joueurs d’être arrivés à ce stade-là. À partir de la deuxième phase, il y avait de vraies bonnes équipes et c’est par leur travail et leurs performances que les joueurs ont réussi à se hisser dans le dernier carré. »
L'une des particularités du Bilbao est d'avoir dans ses rangs des joueurs de 10 nationalités différentes et elle est connu dans l'Hexagone pour avoir abrité plusieurs joueurs français, Jérôme Moiso, Frédéric Weis, Adrien Moerman, Axel Bouteille, Jonathan Rousselle et aujourd'hui Malcolm Cazalon (7,5 points et 8,5 d'évaluation pour ses deux matches européens depuis son arrivée).
« C’est une équipe qui appartient au meilleur championnat d’Europe, qui est dans le ventre mou (13e ) et qui a 11-12 joueurs interchangeables. Comme toutes les équipes espagnoles, elle joue bien, elle est très disciplinée, intelligente et met beaucoup de rythme, avec beaucoup de relances, de transitions », analyse Laurent Legname.
De son côté, le coach de Bilbao, Jaume Ponsarnau, souligne « l'intensité » que met l'équipe dijonnaise :
"Ils proposent presque toujours une défense avec beaucoup de décisions agressives, avec beaucoup de participation collective. En attaque, c'est une équipe qui joue avec beaucoup de rythme offensif. C'est très difficile de la défendre car elle joue toujours de manière dynamique. Elle dispose de joueurs talentueux et physiquement capables. Sans aucun doute, ce sera un match très, très difficile. Nous espérons jouer ces quarante minutes du mieux possible, mais en gardant toujours à l'esprit qu'il y en aura quarante autres à venir."
Le quotidien El Correro a demandé son avis à Jonathan Rousselle, aujourd'hui à Grenade, et qui a la particularité d'avoir porté les maillots de Dijon et de Bilbao.
"C'est une équipe équilibrée, avec un style de jeu très français. Ils ont un bon physique, sont bons en un contre un, la circulation et les passes sont rapides, et ils allient qualités individuelles et travail d'équipe. C'est un adversaire coriace, ce ne sera pas facile du tout. »
Jonathan Rousselle estime toutefois que faire « le retour à Miribilla est un avantage. »
