Ancien international, demi-finaliste de la Coupe des Champions (avec Berck), vainqueur de la Coupe Korac (avec Limoges), entraîneur emblématique de Brest, père de Jimmy et de Franck, Yves-Marie Vérove, 68 ans, va bien !
« Je vis à 5 kilomètres de Brest dans une ferme, peinard. J’ai bien cru que je ne verrais pas 2018. En 2016 on m’a détecté un cancer, j’ai fait de la chimio et là il semblerait qu’il n’y ait plus de trace. J’ai perdu 10 kilos, je n’étais déjà pas gros…, » confie t-il à La Voix du Nord.
Yves-Marie Vérove livre une anecdote d’un autre temps qui va faire sursauter ceux qui n’ont pas connu cette époque où les fiestas pouvaient l’emporter sur le basket lui-même et l’hygiène de vie qu’il est recommandé d’avoir pour le pratiquer au meilleur niveau.
« Le match contre Tel Aviv. Le gag, c’est que la veille je suis tombé dans un traquenard avec mes copains gitans jusqu’à 2 heures du matin. Je ne voulais pas jouer, tout le monde est venu frapper à ma porte, je ne répondais pas. Et puis à 18 heures, j’ai pris un bain glacé, je suis arrivé à la salle et j’ai mis 26 points. Pour moi, le basket était un loisir. »
Le Vérove avait un p… de caractère, tout le monde le sait. Et s’il n’a que 42 sélections à son actif, voici la raison:
« Un jour, ils m’ont sélectionné pour un match amical contre Berck justement. Le coach m’a laissé sur le banc, j’ai pété un plomb et je suis parti. Après quand ils me convoquaient, j’inventais des excuses bidon. Ma femme était enceinte, mon père a bien dû mourir trois fois. »