À l’affiche de cette deuxième demi-finale, Barcelone (2e) affronte Madrid (3e) dans un remake du Final Four 2022. Qualifié in extremis face au Partizan, le Real devra combler le vide laissé par ses absents, face une équipe barcelonaise revancharde. En quête du titre depuis 2010, la formation catalane pourra compter sur le soutien de la Zalgirio Arena qui accueille deux légendes du Zalgiris : Saras Jasikevicius et Rokas Jokubaitis.
Demi-finale n°2 : Barcelone (2ème) – Real Madrid (3ème)
Vendredi 19 mai à la Zalgirio Arena (coup d’envoi à 20h00)
À suivre en direct sur Skweek
2ème : Barcelone
Saison régulière : 2ème avec 67,6% de victoires – 23 victoires, 11 défaites
Quarts de finale : victoire 3-0 face au Zalgiris Kaunas
3ème : Real Madrid
Saison régulière : 3ème avec 67,6% de victoires – 23 victoires, 11 défaites
Quart de finale : victoire 3-2 face au Partizan Belgrade
Deux poids lourds de retour au Final Four
Après avoir balayé le Zalgiris Kaunas en quarts de finale, voilà Barcelone de retour à la Zalgirio Arena pour y disputer le 17ème Final Four de son histoire. Seul Moscou fait mieux avec 19 apparitions ! En quête de son troisième titre, elle reste l’une des grandes perdantes de la compétition avec pas moins de 6 finales et 8 demi-finales perdues. Elle n’a d’ailleurs plus gagné depuis 2010 et le Final Four disputé à Paris. Miraculé en quarts de finale, Madrid a renversé le Partizan après avoir été mené 0-2 dans la série puis de 18 points dans le troisième quart du match décisif. Avec 10 trophée en Euroleague, le Real est le club le plus titré de ce « F4 2023 », le tout en 12 apparitions ! Sa dernière participation date de l'an passé, avec une défaite 57-58 sur le fil face à l’Anadolu Efes en finale. Depuis 2000, en 33 « Clasicos » disputés en Euroleague, les Blaugranas mènent d’une courte tête 17-16.
La revanche de l’an passé
En 2022, les deux mastodontes espagnols s’étaient déjà retrouvés à l’occasion du Final Four disputé à la Stark Arena de Belgrade. Cette fois-ci, les Madrilènes de Pablo Laso l’avaient emporté 83-86 grâce au tandem français Fabien Causeur – Guerschon Yabusele, qui avait cumulé 36 unités ! L’excellente soirée de Nikola Mirotic n’avait pas suffi à faire la différence (39 d’évaluation : 26 points, 12 rebonds, 5 passes décisives). Cette année, le Real s’est défait du Partizan au terme d’une série renversante (remportée 3-2 au match 5), marquée par l’incroyable scène apocalyptique du match 2 et sa valse de suspensions. Le Barça, qui a disposé de Kaunas plus aisément (3-0), aborde ce Final Four avec confiance, et le statut de favori ! L’heure de la revanche catalane a-t-elle sonné ? Une chose est sûre, un représentant espagnol sera en lice pour la victoire finale dimanche soir.
3-1 pour le Barça cette saison
Les deux duels en Euroleague entre le Barça et le Real ont été pour le moins disputés. Vainqueurs à l’aller lors de la deuxième journée (75-73), les Catalans ont concédé la défaite au retour après prolongation (91-86, 21ème journée). C’est d’ailleurs grâce à cette égalité dans le temps réglementaire que le Barça a conservé la deuxième position au classement au point average particulier. En Liga ACB, les Blaugranas ont dominé les débats au Wizink Center (78-87) et au Palau Blaugrana il y a un mois (97-82). Pourtant moins diminués que lors de la demi-finale à venir, les Madrilènes ont pris l’eau de toutes parts. Nikola Mirotic ont inscrit 23 points, en réponse aux 24 unités de Dzanan Musa, bien seul en compagnie de Guerschon Yabusele (19 points).
Le Real privé de Yabusele, Poirier et Deck
Parmi nos quatre frenchies du Real, deux habitués de l’équipe de France manqueront le rendez-vous du Final Four ! Pourtant en forme en Liga ACB, Guerschon Yabusele est suspendu en Euroleague suite à sa prise de catch sur Dante Exum lors de la fameuse bagarre du match 2 face au Partizan. Chus Mateo a également confirmé l’absence de Vincent Poirier. Victime d’une appendicite début avril, le pivot de 29 ans serait désormais touché au mollet. Enfin, le Real doit déplorer une troisième absence de marque : celle de Gabriel Deck. L’ailier argentin qui, réalisait jusqu’ici une brillante saison a été contraint de déclarer forfait pour Kaunas en raison d’une rupture du ligament collatéral du genou gauche, survenue à la Stark Arena lors du match 4 après un contact avec Zach Leday. Côté Barcelonais, Cory Higgins est le grand absent. Déjà out en quarts de finale face au Zalgiris, l’Américain est passé sur le billard en raison d’une blessure au dos nécessitant une intervention rapide. Eux aussi victimes d'alertes physiques plus récemment, Nikola Kalinic et Jan Vesely sont en mesure de jouer normalement.
Walter Tavares, la clé du match
Si le Real a réussi à se dépêtrer du piège tendu par le Partizan, c’est grâce à son géant cap-verdien. Touché au cours du match 1 et absent au match 2, le pivot madrilène est revenu au meilleur des moments et a brillé lors des trois succès qui ont suivi. Ses stats lors de ces quatre rencontres parlent pour lui : 16,2 points (70,6% au tir, 85% aux lancers), 7,5 rebonds et 26,8 d’évaluation de moyenne. Des performances retentissantes qui lui ont valu les honneurs de joueur du mois d’avril / mai. En l’absence de plusieurs cadres et de son remplaçant habituel Vincent Poirier, il sera de nouveau l’atout majeur du Real dans la raquette. Mais sera-t-il en capacité de rééditer ces performances au « F4 » ? Barcelone a d’autres armes que n’avait pas le Partizan, comme la possibilité d’aligner des intérieurs capables d’artiller à trois points et d’écarter Tavares du cercle, à l’instar de Mike Tobey et Sertac Sanli. D’autre part, Jan Vesely a marché sur l’eau face à Kaunas et est dans une très grande forme en cette fin de saison. Enfin, James Nnaji (18 ans) a lui aussi une carte à jouer dans un tout autre profil, bien que son temps de jeu en playoffs soit limité (6 minutes en deux matches). Lors de la dernière confrontation entre Madrid et Barcelone en Liga ACB, le pivot avait souffert face à l’adresse des grands Catalans.
Deux styles opposés mais tout aussi efficaces
Ultra performant dans le secteur défensif, Barcelone limite ses adversaires à 76,3 points par match (2e bilan de la ligue), tout en scorant 81,3 points depuis le début de la saison. Leader au nombre de passes décisives et de rebonds encaissés, le Barça encaisse aussi très peu derrière l’arc (34,1% pour ses adversaires à 3 points). C'est aussi de loin l'équipe qui conteste le plus de catch and shoot (15,4 points par match encaissés). La Maison Blanche est elle aussi redoutable dans un autre style, experte de la défense sous le panier (24,9 points par match encaissés seulement dans la raquette) grâce à l’arme de dissuasion Edy Tavares. Elle contre aussi 4 fois par soir (soit deux fois plus que le Barça), et limite ses adversaires à 49,7% à 2 points. À la différence des Catalans, plus patients en attaque, le Real affole les stats offensives. Meilleure évaluation cumulée d’Euroligue (101), elle score 85,7 points de moyenne à 57,8% à 2 points et 36,8% à 3 points. Par contre, ce sont les Blaugranas qui détiennent la meilleure adresse longue distance, affichant un sublime 40,8%, avec 11 joueurs capables de dégainer des bombinettes à 3 points.
145 matches de Final Four cumulés !
Comme l’a affirmé Sergio Rodriguez, double vainqueur de la compétition, « l’expérience est un facteur clé lors du Final Four ». Avec des effectifs dépassant les 30 ans de moyenne d'âge – 30,3 pour le Real et 30,2 pour le Barça – les deux équipes ont l’expérience des rencontres de très haut niveau européen. Côté Madrilène, le roster combine 82 matches de Final Four ! À titre de comparaison, les Catalans en enregistrent 63, un chiffre lui aussi colossal. C’est bien plus que l’Olympiakos (43 matches) et Monaco (2 matches pour Mike James). Pas moins de dix joueurs ont déjà goûté au succès final : Sertac Sanli (2021), Jan Vesely, Nikola Kalinic (2017), Cory Higgins (2016 et 2019), Rudy Fernandez, Sergio Llull, Sergio Rodriguez (2015, et 2018), Anthony Randolph, Fabien Causeur et Walter Tavares (2018). Enfin Sarunas Jasikevicius aura l’occasion de soulever le trophée pour la première fois en tant qu’entraîneur après l’avoir remporté avec trois clubs différents en tant que joueur (Barcelone en 2003, le Maccabi en 2004 et 2005, le Panathinaïkos en 2009. Et quoi de mieux que de débloquer son compteur dans la ville de ses débuts dans le coaching, dans la Zalgirio Arena qu’il connaît si bien ?
Le roster de Barcelone
N°1 : Nikola Mirotic (17,1 d’évaluation : 15,9 points, 4,6 rebonds en 25min) : de retour en décembre après sa longue blessure au tendon d’Achille, le MVP 2022 a repris le leadership du Barça. En grande forme et nommé dans le deuxième cinq de la compétition, l’ex du Real a bien démarré ses playoffs et est en mission, lui qui n’a jamais remporté de titre en Euroleague, malgré 5 apparitions au F4 !
N°2 : Tomas Satoransky (12,9 d’évaluation : 8,5 points, 3,6 rebonds, 4,3 passes décisives en 24min) : le meneur tchèque, de retour de NBA, est un homme de base de "coach Saras". Son expérience sera un vrai plus au Final Four, lui qui prend de plus en plus d’importance dans le jeu barcelonais.
N°3 : Jan Vesely (11,9 d’évaluation : 9,6 points, 3,9 rebonds en 20min) : l’intérieur vétéran (32 ans), MVP en 2019, monte en puissance et fut déterminant en quart face au Zalgiris. Signé jusqu’en 2025, son expérience sera un vrai plus au F4.
N°4 : Nicolas Laprovittola (11,3 d’évaluation : 10,5 points, 4,6 passes décisives en 23min) : l’Argentin a sorti l’une de ses plus belles saisons régulières, affichant un très joli 42,3% à 3 points, tout en esquivant tout pépin physique (37 matches sur 37 joués, tous en tant que titulaire). L’ex du Real est revanchard, lui qui a porté les couleurs du Real de 2019 à 2021 et qui a été éliminé l’an passé par Los Blancos avec le Barça…
N°5 : Cory Higgins (8,7 d’évaluation : 8,7 points, 2,2 rebonds en 20min) : l’agressif arrière américain est resté dans ses standards pour sa 4ème saison en Catalogne et peut remporter sa troisième Euroleague après 2016 et 2019 (CSKA). Absent des playoffs et opéré la semaine passée, il ne disputera pas le F4 en raison de sa blessure aux vertèbres.
N°6 ; Nikola Kalinic (7,9 d’évaluation : 6,5 points, 3,4 rebonds en 23min) : l’ailier serbe n’a pas eu à s’employer face à Kaunas avec 10 petits points en 3 matches. Il a même complètement loupé son match 3, avec 6 pertes de balle. Il n’en reste pas moins l’un des hommes de base de Saras à 3 points comme en défense.
N°7 : Rokas Jokubaitis (7 d’évaluation : 5,5 points, 2,6 passes décisives en 15min) : le meneur lituanien (22 ans) est surmotivé à l’idée de jouer ce F4 à la maison, dans la ville de ses débuts en professionnel. Le local de l’étape a éclaboussé de son talent la série face au Zalgiris avec 14,7 d’évaluation, la deuxième juste derrière Mirotic !
N°8 : Mike Tobey (6,2 d’évaluation : 6 points, 2,9 rebonds en 14min) : l’international slovène peut s’avérer être l’une des clefs de l’attaque barcelonaise pour écarter les grands adverses, à commencer par Tavares. Son tir à trois points reste une valeur sûre (44,4%).
N°9 : Alex Abrines (6 d’évaluation : 7,1 points en 17min) : le deuxième Espagnol utilisé régulièrement dans l’équipe, avec Mirotic, a réalisé une belle saison à 3 points (47,6%). Il fête sa 5ème participation au Final Four avec le Barça, lui qui n’a jamais gagné de titre européen.
N°10 : Sertac Sanli (5,6 d’évaluation : 6,5 points en 17min) : vainqueur en 2021 avec l’Anadolu Efes, il partage son temps de jeu avec Tobey et Vesely voire Nnaji. Comme son compère slovène, le Turc peut sanctionner longue distance, à l’image de ses 17 points lors du match 1 des quarts de finale (2/3 à 3 points, 20 d’évaluation).
N°11 : Kyle Kuric (4,2 d’évaluation : 4,6 points en 13min) : le shooteur d’élite américano-slovaque de 33 ans a repris du poil de la bête en cours de saison et peut comme ses partenaires du banc se muer en facteur X à tout moment. Deux prestations intéressantes aux matches 2 et 3 contre Kaunas.
N°12 : James Nnaji (2 d’évaluation : 1,8 points en 6min) : le jeune espoir de 2m12 a foulé les parquets quelques minutes en début de série face au Zalgiris, preuve qu’il peut lui aussi apporter quelque chose dans cette équipe de trentenaires malgré ses 18 printemps !
Autres joueurs : Sergi Martinez (3min de moyenne en 3 matchs lors des quarts) / Oscar Da Silva et Oriol Pauli (pas entrés en jeu)
Retrouvez ici l’ensemble des stats individuelles et collectives du FC Barcelone
Le roster du Real Madrid
N°1 : Walter Tavares (17,3 d’évaluation : 10,9 points, 6,6 rebonds, 2,2 contres en 24min) : nommé meilleur défenseur sans surprise et récemment joueur du mois, le Cap-Verdien s’est montré décisif en quarts de finale (26,8 d’évaluation moyenne). Le meilleur pivot défensif de la compétition devra de nouveau sortir sa cape de super-héros si Madrid veut croire en ses chances.
N°2 : Dzanan Musa (16,4 d’évaluation : 15,2 points, 3,2 rebonds, 2,7 passes décisives en 24min) : le scoreur bosnien a pris les rênes de l’équipe en attaque pour sa première saison pleine en Euroleague, avec culot et fiabilité (37,2% à 3 points, 59,7% à 2 points). Son importance sera capitale, lui qui a déjà brillé dans les Clasicos et qui provoque 4 fautes de moyenne. A intégré le meilleur cinq de la saison en compagnie de Tavares.
N°3 : Gabriel Deck (15,7 d’évaluation : 12,3 points, 5,4 rebonds en 26min) : le grand absent de l’équipe. Sa blessure est un véritable coup de massue pour le Real qui a perdu ses deux meilleurs ailiers. L’argentin réussissait pourtant une brillante saison, le tout sans impressionner.
N°4 : Guerschon Yabusele (11,4 d’évaluation : 9,7 points, 4 rebonds en 24min) : le Dancing Bear a beaucoup apporté à l’équipe cette saison. Suspendu suite à ses frasques lors du match 2, il sera en civil lors du Final Four, lui qui semblait pourtant parti pour réaliser une grande fin de saison.
N°5 : Mario Hezonja (9 d’évaluation : 10,4 points, 2,8 rebonds en 20min) : le Croate a mis du temps à s’imposer dans la rotation de Chus Mateo mais a fini en boulet de canon. Il faut dire que les places à l’aile se sont libérées. Assez inconstant, il devra hisser d’un cran son niveau de jeu dans les grands matchs.
N°6 : Vincent Poirier (8,2 d’évaluation : 6,1 points, 4 rebonds en 14min) : le remplaçant de Tavares joue moins cette année et est lui aussi forfait pour le Final Four. Un coup dur pour l’international français et le Real, bien plus limité dans ses rotations à l’intérieur.
N°7 : Petr Cornelie (7,2 d’évaluation : 6,2 points, 3,3 rebonds en 15min) : son profil d’intérieur pouvant s’écarter du cercle pour planter à 3 points a vite séduit Chus Mateo mais il a soudainement disparu des radars aux playoffs (5 minutes en 2 matches). On espère le voir endosser un rôle de facteur X lors de ce Final Four.
N°8 : Nigel Williams-Goss (6,6 d’évaluation : 7,2 points, 1,8 passes décisives) : déterminant lors du match 3 contre le Partizan, l’américain a montré qu’il pouvait améliorer sa contribution et résister à la pression.
N9 : Sergio Rodriguez (6,2 d’évaluation : 4,4 points, 4,3 passes décisives) : le grand artisan de la remontada madrilène du match 5 face au Partizan (19 points, 6 passes). Le maestro est à n’en pas douter l’un des hommes nés pour briller au Final Four.
N10 : Sergio Llull (5,2 d’évaluation : 6,3 points, 2,4 passes décisives en 17min) : le numéro 23 a complètement changé le cours de la série après sa faute grossière envers Kevin Punter lors du match 2. Pas suspendu, il en a profité pour guider les siens lors de la remontée fantastique où Llull a brillé dans le Game 5.
N°11 : Rudy Fernandez (4,4 d’évaluation : 4,5 points, 2,1 rebonds en 17min) : dernier membre du trio fantastique, il a livré un match 2 remarquable contre le Partizan (16 points à 4/6 à 3 points). À coup sûr l’un des vétérans pouvant endosser le rôle de facteur X s’il est dans un grand soir.
N°12 : Adam Hanga (4,3 d’évaluation : 4,5 points en 13min) : il pourrait devenir le premier hongrois titré en Euroleague à 34 ans. Auteur de 15 points lors du match 4 à la Stark Arena, il peut apporter des deux côtés du terrain.
N°13 : Fabien Causeur (3,1 d’évaluation : 3,9 points en 13min) : malade lors de la série face au Partizan, il n’a pas participé à 3 des 5 rencontres pour seulement 3 points de moyenne. Brillantissime en demi l’an passé (18 points), on rêve de le revoir brillé de nouveau en demi contre le même adversaire, malgré l’effectif pléthorique du Real sur les postes arrières.
N°14 : Anthony Randolph (2 d’évaluation : 2,5 points en 6min) : de retour d’une longue blessure, il a dépanné au poste 5 et pourrait avoir de nouveau ce rôle face au Barça dans un style small-ball. Il reste bien loin du joueur qu’il était avant ses longues blessures.
N°15 : Eli Ndiaye (1,2 d’évaluation en 5min) : propulsé titulaire lors du match 5 en quarts de finale, le minot de 18 ans n’a pas froid aux yeux. Avec 4 points et 4 rebonds il a apporté sa dureté dans la raquette et pris le dessus sur Petr Cornelie dans la rotation.
Autre joueur : Alberto Abalde (pas entré en jeu en playoffs)
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Photo : Comme la saison dernière, les meilleurs ennemis du basket espagnol vont s'affronter pour une place en finale (Euroleague)