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Final Four 2023 de l'Euroleague : Olympiakos – Monaco : les clés de la première demi-finale

Pour sa toute première au Final Four, Monaco (4e) retrouve son bourreau des playoffs 2022, l’Olympiakos (1er). Leader de la saison régulière, la formation grecque fait figure de favorite mais a souffert cette saison contre la Roca Team. Et si Monaco créait l’exploit aujourd’hui à la Zalgirio Arena ?

Demi-finale n°1 : Olympiakos (1er) – Monaco (4e)

Vendredi 19 mai à la Zalgirio Arena (coup d’envoi à 17h00)

À suivre en direct sur SKWEEK.TV, prise d’antenne à 16h00

1er : Olympiakos Le Pirée

Saison régulière : 1er avec 70,6% de victoires – 24 victoires, 10 défaites

Quarts de finale : victoire 3-2 face à Fenerbahçe (8e)

4e : Monaco

Saison régulière : 4e avec 61,8% de victoires (21 victoires – 13 défaites)

Quarts de finale : victoire 3-2 face au Maccabi Tel-Aviv (5e)

John Brown III face à Sasha Vezenkov (Euroleague)

David contre Goliath  ?

L'Olympiakos participe au Final Four pour la deuxième année consécutive, après avoir mis fin en 2022 à cinq saisons de disette dans la compétition. Triple vainqueur de l’Euroleague (1997, 2012, 2013), cela fait 10 ans que le Pirée n’a pas soulevé le trophée. Lors de ses 11 participations au « F4 », l’ogre grec a rejoint la finale à 8 reprises pour 3 revers en demi-finale. Il reste d’ailleurs sur une courte défaite l’an passé à ce stade de la compétition (77-74) face au futur champion, l’Anadolu Efes Istanbul. C’est Vasilije Micic qui avait crucifié au buzzer les hommes de Georgios Bartzokas, malgré la défense de Sasha Vezenkov ! Pour sa deuxième saison en Euroleague seulement, l'AS Monaco s'est qualifiée pour le Final Four 2023. Un exploit que seul le Lokomotiv Kuban avait réussi en 2016. Le jeune club du Rocher fête donc sa toute première apparition dans le dernier carré. C’est aussi la troisième équipe de LNB à accéder à ce stade de la compétition. Le CSP Limoges l'a fait trois fois - en 1990 (demi-finale), 1993 (champion) et 1995 (demi-finale) et l'ASVEL en 1997 (demi-finale). 26 ans après… Elie Okobo n’était même pas né !

Un remake des quarts de finale 2022

La saison passée, les chemins de l’Olympiakos et de Monaco s’étaient déjà croisés lors des playoffs. Au terme d’une série passionnante, c’est la formation athénienne qui avait trouvé les ressources pour s’imposer à domicile lors du Game 5 (94-88, 3-2). Devant en début de 4e quart-temps, la Roca Team était tout proche de l’exploit mais a cédé dans l’ultime période (28-18). Côté grec, Sloukas, Walkup et McKissic avaient brillé en combinant 50 points à eux trois. L’avantage du terrain s’était avéré déterminant lors de cette série, mais cette saison les deux formations se retrouvent au Final Four sur terrain neutre dans un seul et unique match décisif. Mais la Zalgirio Arena ne sera pas si neutre : près de 3 500 fans grecs s’apprêtent à envahir l’enceinte lituanienne et à porter leur club de cœur sur le toit de l’Europe. Une atmosphère peut-être éloignée des standards au stade de la Paix et de l’Amitié, mais un avantage net sur Monaco, qui ne devrait pas beaucoup garnir les tribunes.

Monaco mène 2-0 cette saison  !

Si l’Olympiakos a remporté tous ses duels face au Real et au Barça, elle s’est pourtant montrée en grande difficulté face à la Roca Team lors des deux confrontations directes ! Lors de la 5e journée, c’est Monaco qui est allé l’emporter au Peace and Friendship Stadium 76-81. Un succès acquis dans la douleur grâce aux 23 points d’Elie Okobo et aux 20 points de Mike James. Au retour, les Monégasques ont remis ça sur le Rocher avec une nouvelle prestation défensive de très haute volée 64-60 (18e journée), malgré un premier quart perdu 8-20. Il s’agit du plus petit total de points pour la formation grecque de la saison, bien loin de ses 83,1 points de moyenne. Sasha Vezenkov n’avait inscrit que 4 points et Thomas Walkup 0 ! Sans solutions en attaque, le Pirée devra trouver les clefs pour déployer le jeu qui l’a amené en tête de l’Euroleague.

Toutes deux poussées au match 5 en quarts de finale

Si les deux équipes ont tenu leur rang de favori en s’imposant en quarts de finale, elles ont dû patienter jusqu’au match décisif ! Les Grecs ont gardé leur sang-froid pour vaincre Fenerbahce dans l’euphorie du Peace and Frienship Stadium (84-72), grâce à une nouvelle performance remarquable de l’inusable Kostas Sloukas, l’homme de la série (14,6 points à 60,5% aux tirs) après son shoot assassin au buzzer du match 3. En danger après une défaite inaugurale à domicile contre le Maccabi Tel-Aviv, Monaco est allé l’emporter à la Menora Mivtachim Arena lors du match 3 avant de remporter la série lors de l’ultime rencontre à Gaston Médecin. Avec 21 points pour chacun des arrières Mike James et Jordan Loyd, les hommes de Sasa Obradovic ont tenu bon pour arracher la victoire dans le dernier quart-temps (97-86). C’est d’ailleurs cette base arrière américaine qui a fait les hauts et les bas des Monégasques : ils cumulent à eux deux 39 points de moyenne lors des trois victoires et seulement 17 points lors des deux défaites.

L’expérience du collectif de coach Bartzokas

Si l’Olympiakos a réussi une aussi belle campagne 2022-23, c’est sans aucun doute grâce à son formidable collectif. Géré d'une main de maître par Georgios Bartzokas - fraîchement nommé meilleur entraîneur de la saison pour la deuxième année consécutive -, l’effectif grec cumule talent individuel et expérience du plus haut niveau européen. La plupart des joueurs étaient déjà au club l’an passé et ont participé au dernier Final Four. Triple vainqueur de la compétition, dont deux fois avec le club grec, Kostas Sloukas disputera son 9e « F4 » tandis qu’Alec Peters et Joel Bolomboy ont remporté le titre en 2019 avec le CSKA Moscou. Sur les onze joueurs de l’effectif utilisés régulièrement, Sasha Vezenkov est le plus jeune (27 ans) et sept ont dépassé la trentaine. Au sein de l’effectif monégasque, seul Mike James enregistre une participation au « F4 » avec Baskonia en 2016. Bien maigre, même si Jordan Loyd est quant à lui champion NBA avec Toronto en 2019, dans un rôle presque anecdotique. Même constat chez les coaches : vainqueur en 2013, Georgios Bartzokas enregistre sa quatrième apparition dans le dernier carré alors que Sasa Obradovic a dû patienter jusqu’à 54 ans pour s’offrir une chance de briguer le premier titre d’Euroleague de sa carrière.

Un duel français Mous Fall vs Elie Okobo

Deux internationaux tricolores se retrouvent à l’affiche de cette première demi-finale ! Pour l'Olympiakos, Moustapha Fall a réalisé de nouveau une bonne saison et sera déterminant pour contrer le jeu au poste de Donatas Motiejunas et le bondissant Donta Hall. L’intérieur français de 2m18 (31 ans) avait assez bien canalisé la raquette de Monaco en saison régulière. Elie Okobo avait été le joueur du match lors du match aller en Grèce avec 23 points et 4 passes décisives. Lui aussi réussit une première année de qualité sur le Rocher et aura un rôle majeur dans cette partie lorsque l’on connaît les difficultés de Monaco à longue distance. Côté français, Yakouba Ouattara aura aussi une carte à jouer si Sasa Obradovic lui accorde sa confiance. Le capitaine monégasque avait d’ailleurs endossé le rôle de facteur X l’an passé lors de plusieurs confrontations contre l’Olympiakos.

Les statistiques marquantes des deux équipes

L'Olympiakos mène l'Euroleague au nombre de passes décisives (20,9 de moyenne) et d'interceptions (7,5 par match). Désormais deuxième à l’évaluation derrière le Real (100,9 contre 101,0) après avoir mené cette catégorie toute la saison, la formation du Pirée se classe première à l’adresse à deux points. Avec 60,1 %, il s'agit du pourcentage le plus élevé de la compétition et un record de tous les temps pourrait tomber à l’issue de ce Final Four ! Monaco est leader de la ligue au nombre de tirs à deux points réussis (22,6 par match). La Roca Team est également en tête au nombre de pertes de balles (10,6 seulement) et au rebond offensif (12,3 prises). Monaco en a chipé 478 et a de bonnes chances d'établir un nouveau record de tous les temps (le CSKA Moscou a enregistré 485 rebonds offensifs en 2020-21). Dans les points faibles, on retrouve logiquement le manque criant d’adresse longue distance : 30,9% à 3 points (18e formation d’Euroleague), bien loin des 37,1% de l’Olympiakos (6e) et tout juste 75% aux lancers (16e).

Le roster de l’Olympiakos :

Premier de la saison régulière, l'Olympiakos veut concrétiser sa belle saison par un titre (Euroleague)

N°1 : Sasha Vezenkov (21,2 d’évaluation : 17,2 points, 6,8 rebonds en 29min) : probable MVP et nommé dans le meilleur 5 de la saison. Son jeu sans ballon est sans égal et son efficacité clinique de toute part sur le parquet (1 perte de balle par match), y compris sous les paniers (2e de la ligue aux rebonds, 8 double-double). Moins efficace mais important en playoffs, le meilleur marqueur de la ligue est attendu en mode patron au Final Four.

N°2 : Kostas Sloukas (15,1 d’évaluation : 11,2 points, 5,6 passes décisives en 23min) : jamais titulaire en 34 apparitions, le meneur de 32 ans reste une pièce maîtresse du jeu du Pirée. Le meneur grec est toujours performant au scoring comme à la passe (53,5% à 2 points, 92,1% aux lancers, troisième passeur de la ligue) et se sublime dans le Money Time. Son tir à trois points lors du match 3 contre Fenerbahçe est déjà entré dans la légende ! L’homme de la série compte bien ramené un quatrième trophée d’Euroleague, lui qui a réussi le doublé 2012-2013.

N°3 : Moustapha Fall (12,4 d’évaluation : 7,3 points, 4,9 rebonds en 22min) : le pivot parisien est toujours une arme de dissuasion dans la raquette (0,9 contre) et la meilleure adresse à 2 points de la ligue (73,1%). Son adresse aux lancers ternit un peu son bilan offensif (53,1%) mais progresse en playoffs. Il dispute à 31 ans son deuxième Final Four après 2022 et devra imposer sa puissance face aux redoutables intérieurs du Rocher.

N°4 : Thomas Walkup (11,9 d’évaluation : 7,7 points, 5,6 passes décisives en 25min) : il a joué tous les matches, tous titulaire ! Sa constance des deux côtés du terrain force le respect. Meilleur intercepteur (1,8 interceptions), il se classe deuxième au titre de défenseur de la saison derrière Walter Tavares, et un splendide ratio passe décisive / perte de balle (3,1). Fraîchement naturalisé, il compte jouer la Coupe du Monde 2023 avec la Grèce. Revanchard après la défaite cruelle de l’an passé, il a déclaré avant ce match : « nous sommes une meute de chiens affamés ! ». Il sera la clef pour stopper la base arrière monégasque.

N°5 : Kostas Papanikolaou (10,1 d’évaluation : 8,6 points, 3,7 rebonds en 25min) : l’ailier vétéran est encore un homme indispensable, du vestiaire au terrain. Avec 43,1% de réussite à 3 points, sa patte gauche semble capable d’enflammer la Zalgirio Arena, malgré des playoffs bien plus délicats dans ce secteur (2/16 !). Facteur X du match 5 face à Fenerbahçe avec 14 points et 11 rebonds. Lui aussi était déjà là lors du doublé 2012-2013 aux côtés de l’autre Kostas.

N°6 : Shaquielle McKissic (8,8 d’évaluation : 9 points en 18min) : l’arrière américain a joué un rôle essentiel lors du quart de finale contre Fenerbahçe avec 54 points cumulés dont 20 points lors du match 4 et 11 au match 5. Avec 10,8 points de moyenne il est le troisième scoreur de l’équipe sur la série et aura à coup sûr beaucoup de responsabilités face à Monaco.

N°7 : Joel Bolomboy (5,5 d’évaluation : 3,9 points, 3 rebonds en 11min) : l’américain a complètement disparu de la rotation lors de plusieurs rencontres face au Fener. Doublé par Tarik Black dans la rotation au poste 5, il ne semble pas non plus dans un match-up favorable face aux monégasques. Il tentera de remporter son deuxième titre d’Euroleague après le sacre en 2019 du côté du CSKA Moscou.

N°8 : Tarik Black (5,2 d’évaluation : 4,6 points, 1,8 rebond en 10min) : le natif de Memphis a un peu plus apporté que prévu lors des playoffs avec notamment 9 points au match 3. Doublure de Mouss Fall, il aura sans doute un rôle mineur en tant qu’energizer en sortie de banc.

N°9 : Giannoulis Larentzakis (5,1 d’évaluation : 6,6 points en 14min) : le shooteur grec est la grande déception des quarts de finale (5 points en 5 matchs à 1/7 à 3 points) et aborde ce Final Four en crise de confiance. Moins utilisé et peu efficace, il doit impérativement rehausser son niveau de jeu dans l’intensité d’un Final Four.

N°10 : Alec Peters (4,6 d’évaluation : 4,8 points, 2,5 rebonds en 13min) : le remplaçant de Sasha Vezenkov n’a pas non plus apporté beaucoup d’adresse lors des cinq matchs contre Fenerbahçe (1/4 à 3 points, 2/7 à 2 points), lui qui tourne pourtant à 41,1% à 3 points cette saison. Faisait partie comme Bolomboy de l’épopée moscovite en 2019 sous les ordres de Dimitris Itoudis.

N°11 : Isaiah Canaan (2,9 d’évaluation : 5,9 points en 16min) : lui aussi fait partie de la flopée de facteurs X du roster grec. Pas très en réussite au tir cette année et très irrégulier, il s’est reprit en playoffs (10/18 à 3 points dont un sublimissime 6/7 lors du match 1 (18 points). Il présente l’avantage de ne jamais douter et a prouvé qu’il pouvait à tout moment sortir un match référence, qu’elle que soit l’adversité.

Non-utilisés en playoffs : Michalis Lountzis / George Papas / Panagiotis Tsamis / Veniamin Abosi

Retrouvez ici l’ensemble des stats individuelles et collectives de l’Olympiakos

Le roster de Monaco :

Mike James et les Monégasques réussiront-ils à prendre leur revanche et à se qualifier pour la finale ? (Euroleague)

N°1 : Mike James (16,8 d’évaluation : 16,2 points, 3,9 rebonds, 4,6 passes décisives en 31min) : nommé dans le deuxième cinq de la saison, le fantasque meneur monégasque a mené les siens vers la victoire contre le Maccabi. Lorsqu’il sort un grand match, Monaco s’en sort. Amateur de tirs compliqués il ne tourne qu’à 21,6% à 3 points en playoffs (8/37) et devra à coup sûr élever son adresse pour aider son équipe, en grande difficulté derrière l’arc.

N°2 : Jordan Loyd (13,1 d’évaluation : 12 points, 2,7 passes décisives en 25min) : l’une des pièces maîtresse en attaque mais aussi dans le top 10 à l’interception. Le top scoreur à 3 points de l’équipe (38,2% derrière l’arc) disputera son premier Final Four. Hors du coup lors du match 1 en quarts, Monaco lui doit le match 2 (33 points !) et s’est montré décisif au match 5 (21 points).

N°3 : Donta Hall (12,3 d’évaluation : 7,6 points, 5,4 rebonds en 18min) : au-delà de sa flopée de dunks et de contres trustant les top 10, il est impeccable au rebond et assure près du cercle (73,6% à 2 points et 0,9 contre par match). Un peu moins utilisé lors des derniers matchs contre Tel-Aviv, il reste important lorsqu’il foule le parquet et devra surveiller ses problèmes de fautes face à Mouss Fall.

N°4 : Elie Okobo (12 d’évaluation : 12,5 points, 3,5 passes décisives en 26min) : l’ex-arrière de l’ASVEL a trouvé sa place aux côtés de Loyd et James cette saison mais vivra sa première expérience de Final Four. Ses playoffs sont mitigés, avec une adresse à 3 points loin de ses standards (6/25 sur la série contre Tel-Aviv).

N°5 : Alpha Diallo (11,2 d’évaluation : 10,7 points, 4,1 rebonds, 2,1 passes décisives en 25min) : une polyvalence et un impact défensif majeur en sortie de banc (4e à l’interception : 1,4 par match). Cinquième du vote pour le titre de meilleur défenseur mais doit se reprendre derrière la ligne à 3 points (1/14 face au Maccabi !).

N°6 : Donatas Motiejunas (10 d’évaluation : 8,7 points, 3,7 rebonds en 18min) : Malgré un match 5 moyen, il a été vu à son avantage contre le Maccabi lors des playoffs. Dimo a réussi son premier objectif : rejoindre le Final Four qui a lieu dans sa ville natale, Kaunas ! Avec 57,1,% aux lancers et 27% à 3 points, il peut à l’image de l’équipe progresser à l’adresse et son expérience sera un atout majeur pour l’équipe.

N°7 : John Brown III (6,7 d’évaluation : 5,5 points, 3,5 rebonds en 22min) : le guerrier américain apporte bien plus en défense que sa simple ligne de stats (1,1 interception, 1,7 faute provoquée) et finit 3e meilleur défenseur de la ligue. Un soldat d’Obradovic toujours prêt à donner son corps pour récupérer une possession et qui compte gagner des titres sur le Rocher. Primordial dans la quête du Final Four avec 24min de jeu de moyenne sur la série.

N°8 : Chima Moneke (5,4 d’évaluation : 4,3 points, 3,8 rebonds en 13min) : l’ailier-fort a montré de belles choses en fin de série alors qu’il n’avait pas pris part aux 2 premières rencontres. Touché au genou et en manque de confiance, il s’est remis sur les rails lors d’un match 5 abouti où sa présence en deuxième mi-temps fut primordiale (10 points, 4 rebonds en 23min). Il aura l’occasion de devenir le premier Nigérian vainqueur de l’Euroleague lors du Final Four.

N°9 : Jaron Blossomgame (4,2 d’évaluation : 4,9 points, 2,8 rebonds en 17min) : la plus grosse déception du côté des recrues. Un rendement bien maigre pour celui qui tourne à 24% à 3 points et 55,6% aux lancers et une utilisation de plus en plus faible face au Maccabi suite au retour en forme de Chima Moneke (4min au match 5).

N°10 : Yakuba Ouattara (2,5 d’évaluation : 3,9 points en 11min) : capitaine « Yak » a cette capacité à changer la dynamique d’une rencontre… lorsque que coach Obradovic lui permet de fouler le parquet.  Son agressivité et ses tirs longue distance (36,5% à 3 points) apportent beaucoup à la Roca Team lorsqu’elle est à la peine et n’a jamais peur de prendre ses responsabilités (9 points au match 5 en 13min).

Peu utilisés en playoffs : Matthew Strazel (3min de moyenne en 3 rencontres) / Yoan Makoundou (pas entré en jeu)

Retrouvez ici l’ensemble des stats individuelles et collectives de l’AS Monaco

Photo : Mike James face à Kostas Sloukas (Euroleague)

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