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Final Four Basketball Champions League: Anvers Giants

Quelle saison pour Telenet Giants Anvers ! L’équipe entraînée par Roel Moors connaît la meilleure période du club depuis des années (peut-être jamais vue), tant au niveau national qu’en Europe. Depuis 2011, Ostende est le gros bras de la Belgique, mais la hiérarchie est beaucoup moins clairement déf

Quelle saison pour Telenet Giants Anvers ! L’équipe entraînée par Roel Moors connaît la meilleure période du club depuis des années (peut-être jamais vue), tant au niveau national qu’en Europe. Depuis 2011, Ostende est le gros bras de la Belgique, mais la hiérarchie est beaucoup moins clairement définie en 2018-19. Les Giants ont déjà brisé le monopole de la Coupe de Belgique – en mars, Anvers est devenu le premier club à battre Ostende en sept ans. La course au titre de champion de l’EuroMillions Basketball League est également bien engagée. En Europe, Anvers a déjà fait mieux que ses illustres rivaux en devenant le premier club belge à atteindre les playoffs de la Basketball Champions League. Le fait qu’ils aient non seulement atteint le Final Four, mais qu’ils s’apprêtent également à accueillir l’événement lors d’un week-end où ils avaient déjà réservé le Sportpaleis, a comme un air de destin.

La route vers la Final Four

Si quelqu’un essaie de prétendre qu’il a prédit ce genre de succès à Anvers cette saison, c’est probablement qu’il ment ou qu’il s’agit de Roel Moors déguisé. Après les deux premiers matches de la saison – une impressionnante victoire sur la route à Lietkabelis et une décevante défaite à domicile contre Montakit Fuenlabrada – personne ne savait trop quoi attendre de ce jeune groupe anversois. Une fois qu’ils ont battu Hapoel Bank Yahav Jerusalem à domicile dans le match suivant – marquant 101 points en 40 minutes – tout le monde s’est levé et a pris note. Bien sûr, la saison BCL d’Anvers n’a pas commencé en saison régulière.

Les Giants (comme les Giants de Ludwigsburg l’année dernière) ont fait leur entrée au premier tour des qualifications pour atteindre le Final Four. Même après cette victoire impressionnante sur Jérusalem, il aurait quand même fallu un homme courageux pour imaginer Anvers sortir d’un Groupe C ultra-compétitif. Mais ils l’ont fait. Même si c’est la seule fois qu’Anvers a battu les autres têtes d’affiches du Groupe C qui se sont qualifiées pour les playoffs (AEK, Jérusalem et Bamberg), les Giants ont terminé avec un bilan de 7-7 et ont marqué l’histoire du basket belge.

Les playoffs ont offert aux sceptiques une autre occasion de douter. L’an dernier, l’équipe d’UCAM Murcia, troisième, n’avait perdu qu’un seul match en saison régulière. Avec autant de joueur de retour cette saison, l’expérience et la qualité dans le roster contrastait avec l’inexpérience de l’équipe de l’entraîneur Moors. Cependant, Paris Lee, n’a pas fait attention aux pensées des sceptiques. Le meneur américain joue comme un homme qui a prouvé toute sa vie que les sceptiques ont tort. Ses 21 et 14 points dans les deux manches lui ont valu une place dans l’équipe des huitièmes de finale. Le tir à trois-points qu’il a planté à l’issue du match aller a également donné à Anvers une avance de 8 points sur l’équipe espagnole. Cette avance s’est avérée trop importante pour Murcie. Ismael Bako et Jae’Sean Tate ont également marqué à deux chiffres dans ces deux matches lors desquels Anvers est apparue comme l’une des équipes les plus actives de la compétition. Anvers a surpassé Murcie. Au moment où les quarts de finale ont commencé, Anvers était le vainqueur de la Coupe de Belgique et a affronté Nijni Novgorod avec tellement de confiance que la compétition était terminée avant même qu’elle ne commence vraiment. Les Giants ont fait la plupart des dégâts sur la route à Novgorod.

Roster

Cette jeune équipe anversoise est spéciale pour diverses raisons. A commencer par le coaching. Roel Moors est le favori pour gagner le titre de Coach de l’année pour une bonne raison. Moors était un joueur légendaire à Anvers et son maillot a été retiré dans la Lotto Arena. Il est déjà en train de devenir une légende en tant qu’entraîneur. Ce qu’il a si bien fait, c’est de trouver une structure stable qui permette aussi à cette équipe d’exprimer son énergie, sa créativité et son imprévisibilité. Les rotations ont été strictes tout au long de la saison afin que ces jeunes joueurs sachent où ils en sont.

Dans le cas de Sanders en particulier, cette décision semble avoir porté ses fruits. L’Américain joue sa première année en Europe et a grandi en tant que joueur tout au long de la saison. Sa contribution dans la première étape des quarts de finale, peut ne pas sauter immédiatement aux yeux d’un point de vue statistique, mais a été absolument déterminante. Nous pouvons aussi voir que le rôle de Hans Vanwijn s’est accru pendant les Play-Offs. Vanwijn fait un peu de tout et a tout l’air d’un joueur incroyable en devenir. Les principales menaces de cette équipe sont Ismael Bako n’importe où autour du cercle (mais surtout au-dessus), Paris Lee créant à partir de pick-and-rolls, et Jae’Sean Tate débordant d’énergie, d’agitation et d’idées. Tous les trois sont habitués à finir les matchs.

Photo: Ismael Bako (FIBA)

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