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Final Four BCL, 3e place – Anvers 72, Bamberg 58: Happy end pour une belle histoire

Les locaux d’Anvers ont tenu à terminer leur fabuleuse saison de Petit Poucet par une victoire autoritaire sur Bamberg, démobilisé après sa défaite en demi. Les Giants, poussés à nouveau par une atmosphère fantastique, terminent en beauté.

Les locaux d’Anvers ont tenu à terminer leur fabuleuse saison de Petit Poucet par une victoire autoritaire sur Bamberg, démobilisé après sa défaite en demi. Les Giants, poussés à nouveau par une atmosphère fantastique, terminent en beauté.

Le joueur

Jae’Sean Tate

Il est sorti à la fin du quatrième quart sous une ovation appuyée du Palais des Sports d’Anvers. Il faut dire qu’il a dynamité une rencontre bien mal engagée pour son équipe. Bamberg menait en effet 15- 6 au bout de six minutes de jeu. Et puis il est entré dans la rencontre comme un ouragan. 16 d’évaluation en moins de 10 minutes en première mi-temps. Et un match déjà alors pratiquement acquis. « Le deuxième quart temps nous a tué », a reconnu Federico Perego le coach italien de Bamberg en conférence de presse. 16 points, 7 rebonds (3 off) et 3 passes en 18 minutes seulement à l’issue de la rencontre. Poste 3 de petite taille (1,95 m, 24 ans) mais au cœur énorme, il rappelle un peu le Ricardo Greer des jeunes années au niveau de son profil de jeu. Très polyvalent, il est capable de défendre les positions 1 à 4 par sa vitesse d’appui et sa puissance. En attaque, il peut tirer de loin, percuter, jouer dos au panier tout en gardant la tête levée pour éventuellement servir un partenaire. Formé à Ohio State dont il est sorti en 2018, il s’agit de sa première saison professionnelle en Europe. Un profil très intéressant à suivre.

Le chiffre

16 437

L’affluence officielle pour la deuxième journée du Final Four de la BCL. Soit plus de 33 700 personnes en cumulée pour les deux journées de l’événement. « C’était un gros pari pour une jeune organisation comme nous », expliquait samedi lors d’une conférence de presse Patrick Comninos, le patron de la BCL. « Amener le Final 4 sur un territoire qui n’est pas un pays fou de basket, comme on l’a fait par le passé en Espagne ou en Grèce, s’installer dans une des plus grandes salles de sport en Europe, tout ça constituait un pari important. Quand j’ai dit aux gars de l’équipe qu’on devrait venir à Anvers, ils ont d’abord pensé à la salle de 5 500 personnes qui se trouve juste à côté. Je leur ai dit : non, on va aller dans la grande ! Il fallait voir leur tête à ce moment. Mais c’est notre mentalité. De pousser les choses, d’aller plus loin. C’était un test, pour voir si notre structure devient suffisamment solide pour faire ça. A Athènes la saison dernière, on était conscient qu’on profitait des fans uniques d’un club de foot, l’AEK. Ici, on était face à un public plus conventionnel, plus neutre. Les convaincre de venir voir quatre équipes de basket de haut niveau était un challenge. Donc je remercie le club, la ville, ils ont participé à écrire l’histoire. Plus de 17 000 fans pour un match international sans l’équipe nationale, c’est un record ici. »

La phrase
« On va bien fêter ça »

Jae’Sean Tate, en conférence de presse, était ravi et prêt à passer à la suite d’une soirée qu’on imagine prometteuse. Il est également revenu sur le parcours unique d’Anvers en BCL. Trois tours de qualification avant de rejoindre la saison régulière, puis les playoffs, le Final Four et finalement la médaille de bronze. « Je savais dès les qualifs qu’on pouvait faire quelque chose », enchaine Tate.
« On a construit, chaque semaine on progressait, mais on n’a jamais pensé à accueillir le Final Four, c’est évident. Le coach a fait un super boulot. » « Je suis très fier de mon équipe », confiait quant à lui Roel Moors, le coach des Giants. « Ils ont montré beaucoup de caractère. Ils ont été capables de jouer leur basket sur cette scène. Vendredi ça n’a pas été possible à cause de Tenerife mais aujourd’hui oui. On n’a jamais envisagé un parcours comme celui-là mais dès le quatrième ou cinquième match en saison régulière, on avait compris qu’on n’avait pas à avoir peur de qui que ce soit. Petit à petit, on a construit ensemble cette croyance en nous, cette attitude de ne craindre personne et de croire en notre talent. Ces jeunes ont du cœur, ils se respectent et je suis très fier de la façon dont ils sont restés ensemble, même après des défaites difficiles. »

Photo: Victor Sanders (Anvers), FIBA

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