« C’est clairement l’équipe la plus forte de cette campagne que nous allons affronter, d’un niveau Euroleague, comme Venise », estime dans Le Midi Libre, le coach belge de Lattes-Montpellier, Thibault Petit, avant le match aller de la finale de l’Eurocup face aux Russes du Nadezhda Orenbourg. » Il y a de l’expérience, de la jeunesse, du talent. Cette équipe ne renonce jamais, comme elle l’a démontré face à Salamanque où elle était menée de 16 points avant de s’imposer. »
L’équipe d’Orenbourg a connu un long parcours européen cette saison puisqu’elle est passée par les qualifications de l’Euroleague où elle a éliminé les Turques de Cukurova. Dans la poule de Bourges, elle a terminé cinquième en étant devancé par Polkowice uniquement au point average. C’est ainsi qu’elle a été reversée en Eurocup où elle a pris le dessus sur Salamanque puis Schio (67-61 et 67-62).
Quatre noms se détachent dans l’équipe russe. La pivot américaine Brionna Jones (1,92m, 23 ans) qui marque 16,5 points par match et surtout trône à 24,3 à l’évaluation avec ses 11,3 rebonds. Sa compatriote, la meneuse Erica Wheeler (1,70m, 27 ans, 14 points, 6,5 points et 4,3 passes). L’ailière internationale espagnole bien connue Laura Nicholls (1,90m, 30 ans, 6,3 points, 7,5 rebonds). Et sa compatriote, la meneuse Sandra Ygueravide (1,72m, 34 ans, 12,3 points, 4,8 passes), qui est passée par Aix-en-Provence.
Avec 13 victoires et 5 défaites, Nadezhda Orenbourg est fort logiquement troisième de son championnat national derrière Ekaterinbourg et Koursk, les deux cadors européens, qui n’ont mordu qu’une fois la poussière.
Photo: Brionna Jones (FIBA)
