Disputer une finale de Coupe de France fait toujours plaisir, c’est certain. Mais est-ce synonyme de l’accomplissement d’une saison quand vous avez toute les chances de ne pas disputer les playoffs ? La situation en Sarthe reste particulièrement délicate à l’aube du match contre Nanterre.
Parti en début de saison avec des ambitions élevées et un gros budget (environ 6 millions d’euros, 4ème budget de Pro A) les dirigeants ont fait le choix début février de se séparer d’Erman Kunter pour le remplacer par l’éternel assistant du club, Alexandre Ménard -en place depuis 2009 . Une situation inhabituelle pour le club manceau habitué à la stabilité durant les ères Alain Weisz, Vincent Collet, JD Jackson. Malheureusement, l’électrochoc n’a pas eu lieu…
Éliminé début mars, en huitièmes de finales de Champions League par les Sardes de Sassari, Le Mans n’a gagné qu’un seul match de Pro A depuis contre Villeurbanne. Pire encore, ils n’ont remporté que 2 des 10 derniers matchs de la phase retour. Aujourd’hui reléguée à 3 victoires du huitième, Le Portel, l’équipe mancelle n’a que très peu de chance de se qualifier en playoffs. C’est pourquoi l’entraîneur mise tout sur le match de demain soir.
« La coupe de France, on a une histoire particulière avec elle. Ce sont des matchs couperets, « do or die », et c’est là qu’on voit l’orgueil des compétiteurs. Je me rappelle que la saison dernière on avait des joueurs qui avaient eu une saison compliquée mais qui adoraient l’odeur du sang […] Je pense à Pape (Pape-Philippe Amagou), je pense à Mike (Mickaël Gelabale) qui ont connu beaucoup de finales, qui savent comment il faut les jouer et surtout comment il faut les gagner […] On n’a pas fait tout ça pour échouer sur la dernière marche. Je sais que Nanterre se dit la même chose. On y va pour la gagner, et si on la gagne, on se souviendra juste qu’on a été au bout » (Site MSB).
Cette finale a tout d’un baroud d’honneur pour Le Mans. A suivre Samedi à 19h30, à L’Accor Hotels Arena de Bercy.