Le coach de Lyon, Pierre Vincent, et la pivot de Bourges, Isabelle Yacoubou, ont commenté la victoire des Tango dans le Match 1 de la finale des playoffs de Ligue Féminine (66-56).
Pierre Vincent a notamment remarqué que l’absence de la meneuse Ingrid Tanqueray -Bourges était privé pour sa part d’Alix Duchet- et les 4 fautes de Julie Allemand ont pesé négativement dans la balance pour les Lyonnaises.
« Pour nous, que l’on n’ait qu’une seule vraie meneuse de métier, que Julie (Allemand) prenne des fautes vite, c’est un problème. Sara (Chevaugeon), ce n’est pas son métier, ça l’a met en difficulté. Il faut que l’on arrive à trouver des set plays qui ne la mettent pas trop en difficulté. On n’arrive pas à sortir des écrans proprement, il faut aussi que l’on arrive à faire commettre des fautes. Je pense que l’on peut en trouver si on arrive à jouer plus intelligemment. C’est important pour contrôler la balle quand on n’a pas Julie (…) Dans le secteur intérieur, Isa (Yacoubou) nous a massacré. C’est difficile de défendre sur elle, et en plus le secteur intérieur, dans la défense du un-contre-un, ce n’est pas un secteur dans lequel on est les meilleurs. Donc on va essayer de s’améliorer. »
Avec ses 23 points et ses 5 rebonds, Isabelle Yacoubou a effectivement fait très mal à la défense de l’ASVEL :
« C’était une belle fête des mères !, a t-elle rit. Hier, à minuit, mes enfants m’ont appelée pour un face time. On était tous les trois et ils m’ont dit : maman, on sait que c’est ta fête, et on veut un cadeau, c’est le match 1 ! Voilà, c’est une très belle fête des mères (…) On savait que c’est une équipe qui a engrangé beaucoup de confiance dans ce début de playoffs, elles ont beaucoup de bonnes joueuses, on savait que c’était un danger. On a fait un peu le dos rond dans le premier quart-temps. On n’a pas tout de suite lâché les chevaux. On a essayé d’évaluer la situation, et puis après, dans le deuxième quart-temps, quand on contrôle le rebond et que l’on se met à courir, on les impacte (…) J’ai dit aux filles que l’on dit souvent que l’on est des princesses car comparé à Basket Landes, ce sont plus des guerrières, des filles qui ne vont rien lâcher, et l’objectif ce soir, c’était d’être des guerrières, moins des princesses qu’elles en tout cas, car on savait que les deux équipes ont beaucoup de qualités offensives, et quand on en a autant dans les mains, le piège ça peut être de vouloir se reposer dessus et ne pas être conquérantes. »
Photo : Tuan Nguyen (FFBB)