Fort de plus de 23 000 licenciés répartis dans plus de 145 clubs, la Loire-Atlantique est une place forte du basket hexagonal. La ville de Nantes a connu deux périodes fastes au sein de l’élite masculine, avec l’ABC des frères Marcel et Michel Le Ray (18 saisons entre 1953 et 1975) puis grâce au NBC (1987 à 1991) même si l’histoire se termina mal.
Ce dimanche, à 14h, c’est l’Hermine qui va avoir l’occasion d’inscrire à son tour son nom en Pro A. Les Nantais vont disputer la belle de la finale à Boulazac. Cela fait vingt-deux ans qu’ils sont dans l’anti-chambre de la division nationale supérieure! Un record.
Jean-Baptiste Lecrosnier et ses hommes ne partent pas favoris puisque lors du Match 1 ils se sont lourdement inclinés en Dordogne (64-79) et ce n’est que sur le fil qu’ils ont pris leur revanche à la maison (66-65).
L’Hermine possède un effectif limité (7 joueurs se sont partagés 188 minutes lors du Match 2) mais l’alchimie s’est faite et elle jouera certainement avec coeur.
« Il faudra reconduire ce niveau d’intensité qui fait partie de notre identité de jeu », a jugé Jean-Baptiste Lecrosnier, à Ouest France. « Seulement, si on réitère là-bas nos balles perdues et notre maladresse aux lancers francs de jeudi, on n’a aucune chance de gagner au Palio. »
Les Nantais avaient de fait gâché 19 balles (contre 10 aux Boulazacois) et tout juste converti la moitié de leurs tentatives sur la ligne (12/24).
Le néo-coach de l’Hermine, simple intérimaire, aura face à lui l’ancien entraîneur de l’équipe de France, de Pau et de Villeurbanne, Claude Bergeaud, une salle munie de plus de 5 200 spectateurs en feu, une équipe solide et un club qui veut retourner au paradis qu’il n’a fait qu’entre-apercevoir en 2012-13.
La belle est diffusée sur SFR Sport 2.
Photo: Laurence Ekperigin (Hermine)