Depuis une dizaine d’années, le visage de la NBA a considérablement changé et les Finals 2009 ont été vraiment exemplaire à plus d’un titre.
Ainsi, cette année, on retrouvait sur le parquet six Européens (Pau Gasol, Didier Mbenga, et Sasha Vujacic pour L.A ; HedoTurkoglu, Mike Piétrus et Marcin Gortat pour Orlando).
C’est un record en la matière même si en termes « d’étrangers », c’est la finale 2007 qui reste la plus riche avec neuf joueurs non-Américains sur le parquet pour la série entre Cleveland et San Antonio.
Autre phénomène, très visible dans cette finale, le nombre et surtout l’influence des lycéens, c’est-à-dire des joueurs qui n’ont pas fait d’université.
En effet, les deux stars de cette finale, Kobe Bryant et Dwight Howard sont des « pres-to-pros« . Kobe et Superman ont ainsi été draftés à 17 et 18 ans dès leur sortie du lycée.
Ils n’étaient pas les seuls puisque Andrew Bynum et Rashard Lewis, deux éléments majeurs de leur formation, sont aussi arrivés en NBA sans passer la case « NCAA ».
Allen Iverson, le dernier MVP, passé par l’université, et né sur le sol américain !
Plus globalement, on remarque que les « pres-to-pros » dominent la ligue avec les deux derniers titres de MVP (Kobe Bryant et LeBron James) et de Defensive Player of the Year (Kevin Garnett et Dwight Howard), et le titre de MVP des Finals cette saison.
Sans oublier que Steve Nash (Canadien), Tim Duncan (Iles Vierges) et Dirk Nowitzki (Allemand) ont aussi remporté le titre de MVP ces dernières années.
En fait, pour retrouver trace d’un MVP, issu d’une université, et né sur le sol américain, il faut remonter à… 2001 avec Allen Iverson !
A l’heure où la NBA a décidé de bloquer l’entrée de la draft aux lycéens, c’est un constat paradoxal.