Chaque lundi, Basket Europe s’intéresse aux Français(e)s évoluant en Europe et en NBA. Entretien avec l’ailier international Axel Bouteille (2,01 m, 29 ans, 12 sélections), qui raconte les dessous de sa vie d’expatrié. Pour profiter de l’intégralité de nos premiums, abonnez-vous.
Auriez-vous imaginé jouer aussi longtemps, potentiellement plus, à l’étranger qu’en France à votre sortie du centre de formation de Chalon ?
« Non, bien sûr que je n’aurais pas imaginé jouer autant de temps à l’étranger au tout début. Mais j’en avais envie, de découvrir d'autres championnats, d’autres cultures. Avec le recul, j’ai obtenu ce que j’espérais. J’ai joué autant de temps en France qu’à l’étranger désormais et je suis heureux du chemin parcouru.
Est-on mieux considéré en tant que joueur étranger ?
Oui. En tout cas, dans les clubs où je suis passé, j’ai obtenu plus de responsabilités. Il y a du bon dans les deux mais jouer en tant que joueur étranger, c’est différent, c’est un autre statut. Il y a des offres qu’on peut difficilement refuser.
N’auriez-vous pas pu avoir plus de responsabilités en France, à ce moment de votre carrière ?
Si, bien sûr. J’ai eu de belles années en France, aussi. Et on ne sait jamais, mon histoire en France n’est peut-être pas terminée (rires). Mais j’avais envie de découvrir d’autres championnats, d’autres styles de basket qui me convenaient bien. Après la France, j’ai été en Espagne et le style de jeu m’a tout de suite plu. C’est un jeu complètement différent, beaucoup plus rapide. La Liga ACB, c’est la meilleure ligue en Europe, pour moi.
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