François Gomez, 58 ans a été élu Entraîneur de l’Année. Il est le coach de Tarbes, finaliste des playoffs et aussi de la sélection nationale de Suède. Un coach à multiple succès. Pourtant sa carrière lui a réservé quelques déboires sportifs et humains.
Il s’agit de la deuxième partie de l’interview. Voir ici la première.
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En 2009, vous aviez déjà été élu entraîneur de l’année de Ligue Féminine. Vous l’êtes de nouveau neuf ans plus tard. Il s’est passé beaucoup de choses entre-temps. Déjà pourquoi n’étiez-vous pas resté à Tarbes alors que le club avez été champion de France en 2010 ?
Des gens me disent que je prends ma revanche, etc, vis-à-vis de ce qui s’est passé à l’époque. Tout à fait honnêtement, je fais abstraction de ce qui s’est passé. Je ne suis pas revenu à Tarbes pour prendre une revanche sur qui que ce soit. J’ai fait à l’époque trois saisons magnifiques : un challenge round, deux finales de championnat dont une gagnée, deux finales de coupe perdues. J’étais au top avec Tarbes, je me suis fait plaisir. Je me suis attaché fortement à l’histoire de ces trois années, au club, à cette salle, au public, aux gens d’ici. A titre personnel, m’a vie a changé, je vis avec une Tarbaise qui m’a donné deux enfants qui sont nés à Tarbes. Ça compte aussi. Entre mon départ et mon retour, je suis toujours resté un peu tarbais. Qu’est-ce qui s’est passé à l’époque ? Ce sont des petites choses qui se sont ajoutées les unes aux autres. J’ai eu à faire à un président (NDLR : Michel Uriarte) avec lequel j’étais vraiment aux antipodes sur les idées, le fonctionnement, la relation humaine. J’avais à faire à quelqu’un qui a fini ne plus pouvoir me supporter et moi non plus. Sachant que lui, son obsession était de gagner sans y mettre les moyens et quand tu perdais, tu étais convoqué ou il ne te parlait plus. J’ai eu des relations humaines avec un homme que moi je trouvais très irrespectueux de l’institution, c’est-à-dire son club, de son entraîneur et aussi de ses joueuses. On sait aujourd’hui où c’est allé puisqu’il a été le responsable du retour en Ligue 2 de cette équipe puisqu’il était président quand on a découvert qu’il y avait des cadavres dans les placards. L’histoire me donne raison. A l’époque, il était omnipotent et il avait pris la décision, sans d’ailleurs jamais me l’annoncer, qu’il ne me garderait pas. On avait perdu Fenerbahçe à la maison et il ne l’avait pas supporté et on n’avait pas parlé pendant quinze jours. On avait perdu le dernier match de la saison régulière contre Mondeville en étant sûr d’être premier et il avait fait un sketch et j’avais été obligé de le mettre hors du vestiaire. C’est un homme aujourd’hui qui ne m’intéresse pas et qui a été la cause de ma non reconduction. Et à l’époque je n’ai pas été soutenu par beaucoup de monde, il faut aussi le dire. En fait, c’était lui ou moi et comme il était hors de question qu’il parte, il était hors de question que l’on reparte sur un truc comme ça. Là j’en parle mais je crois que je n’ai fait aucun commentaire sur ce qui s’est passé parce que à l’époque c’était sa parole contre la mienne et je peux dire que ma parole ne valait pas grand-chose après toutes les saloperies qu’il a déversé sur moi, à droite, à gauche. Heureusement, à mon retour les gens découvrent la personne et l’entraîneur que je suis et qu’évidemment le regard qui a été porté sur moi à cette époque a complètement changé. J’ai gagné le respect des Bigourdans.
« C’est une grosse déception car je m’étais beaucoup investi et aussi une grosse déception humaine car les gens qui étaient mes amis m’ont trahi »
Entre ces deux trophées d’Entraîneur de l’Année, il y a eu des galères puisqu’il y a eu cette fin en queue de poisson à Tarbes puis une liquidation à Perpignan ?
Je suis parti cinq ans de Tarbes et j’ai eu deux titres et une demi-finale. C’est un métier… Je n’encourage pas les jeunes à se lancer là-dedans, c’est compliqué. Moi qui suis champion de France en 2010, le téléphone ne sonne pas. J’ai pourtant un bon agent, j’ai Jeremy Medjana (NDLR : associé à Bouna Ndiaye à Comsport). Pendant un an, je gamberge et pour combler le vide, je me mets au golf. Normalement ce sont les retraités qui se mettent au golf! Puis j’ai une proposition d’un club qui s’appelle Perpignan dont je sais alors que ce n’est pas toujours très net. C’était Francis Jordane qui était là avant moi, pas n’importe qui (NDLR : entraîneur de l’équipe de France masculine de 1989 à 1993). Je me suis retrouvé en Ligue 2 et ce projet m’a permis de rebondir. On est champion, on accède à la Ligue 1, on est quatrième de la saison régulière, on en demi-finale et on perd contre Montpellier. Très naïvement, je ne me rendais pas compte du tsunami qui allait tomber sur le club (NDLR: après divers rebondissements, le club a été liquidé en novembre 2014). Je fais une troisième année à Perpignan, relégué en Ligue 2, on est de nouveau champion de France. Sportivement à Perpignan, j’ai fait deux finales de Ligue 2 que j’ai gagné et une demi-finale du championnat de France. C’était bien même si on en parlait pas car c’était de la deuxième division et on n’est pas remonté. J’avais des joueuses comme (Diandra) Tchatchouang, (Helena) Ciak et des jeunes comme (Angie) Bjorklund qui avait 23 ans et (Aby) Bishop qui en avait 22. On a fait émerger des talents français et étrangers et c’est un très bon souvenir pour moi. La galère, c’est après, la fin de l’histoire à Perpignan. Je ne préfère pas en parler, je crois que j’ai tout dit à l’époque sur ce club en train de mourir dans une ville qui avait probablement les moyens de s’offrir une équipe de basket féminin. Je vois que l’USAP (NDLR : l’équipe de rugby) remonte dans le Top 14. C’est une grosse déception car je m’étais beaucoup investi et aussi une grosse déception humaine car les gens qui étaient mes amis m’ont trahi. Ça m’a fait beaucoup de mal au-delà de mon boulot.
Vous vous êtes retrouvé dans le même type de situation qu’après votre départ de Tarbes. On aurait pu croire que vous aurez des propositions y compris de clubs masculins. Or, vous vous retrouvez à La Tronche-Meylan en N1 Féminine ?
Le président (NDLR : Servais Tomavo) ne va pas me contredire, j’étais à deux doigts de signer en Pro B à Lille. Je suis originaire du Nord et ça me plaisait de remonter là-haut et le projet lillois semblait intéressant, ça se confirme aujourd’hui. A la dernière minute, ils ont fait un autre choix. J’en ai eu d’autres en Pro B qui ne m’ont pas plu car je trouvais que ce n’était pas une division pour moi. J’aurais préféré avoir des propositions de N1 qui est un peu plus française. Pour la voir jouer ici à Tarbes, je trouve que c’est une division hyper intéressante. Si un projet intéressant c’était proposé, je crois que j’aurais basculé chez les garçons. Ce n’est pas un problème pour moi, même si je ne connais pas l’environnement du basket masculin. La Pro A, évidemment pas possible. A part Pierre Vincent, je ne crois pas qu’il y ait d’autres expériences. Laurent Buffard venait des garçons et il est reparti ensuite chez les garçons. Des gens comme (Fabrice) Courcier ont également fait des aller-retours. Aujourd’hui si on me le proposait, je crois que je suis un coach de basket féminin et qu’est-ce que j’irai m’emmerder avec des équipes de mecs composées pour plus de la moitié de joueurs étrangers ? En Pro B du moins, pas en Pro A… Je discute souvent avec (Laurent) Vila de Pau qui m’explique que c’est intéressant car les étrangers sont de véritables professionnels. Mon agent m’avait proposé deux clubs à l’étranger qui n’étaient pas des grosses cylindrées. Les grosses propositions ne sont pas venues. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Mais je suis très content de ce qui m’arrive aujourd’hui.
« J’ai fait un entretien d’embauche à Stockholm qui a duré trois heures. C’était énorme »
Vous êtes parallèlement coach de l’équipe féminine de Suède. C’est par le biais des sœurs Eldebrink que vous avez eu un contact ?
En partie. J’avais longtemps travaillé à la fédé avec les équipes de France jeune. J’avais proposé au DTN de l’époque, Jean-Pierre De Vincenzi, d’intégrer le staff. Alain Jardel, avec qui j’ai d’excellentes relations, était intéressé pour m’avoir. Ça ne s’était pas fait et c’est l’une des raisons pour lesquelles j’avais quitté la Direction Technique où entre le poste de Conseiller Technique et d’entraîneur national, j’avais passé une dizaine d’années. J’avais envie d’aller vers le haut niveau, entraîner des cadettes toute ma vie, ce n’était pas mon projet. Je l’ai fait, j’ai eu la chance d’entraîner les (Endy) Miyem, les (Sandrine) Gruda, plein de gens qui ont joué en équipe de France mais cette page-là était tournée, j’avais envie de voir autre chose. Je me suis un peu grillé car je suis parti fâché avec le DTN de l’époque. La filière équipe de France était close et puis il y avait Pierre Vincent puis Valérie Garnier. Valérie est en train de prouver en Turquie après la France que c’est une grande coach. Il y a eu des choix qui ont été faits qui à mes yeux ont été très pertinents. Alors cette possibilité d’entraîner une équipe nationale, d’aller à un championnat d’Europe et pourquoi pas à des Jeux Olympiques, elle m’a été proposé par la Suède effectivement tout d’abord par le biais de Frida Edelbrink que j’ai eu deux ans ici et qui m’a fait savoir qu’ils changeaient de coach. Elle m’a demandé si ça pouvait m’intéresser, oui ça pouvait m’intéresser. Avec Frida ça s’est arrêté là. Pour dire que ça s’est fait avec les gens de la fédération. J’ai fait un entretien d’embauche à Stockholm qui a duré trois heures. C’était énorme. Ils ont fait le choix de me faire venir par rapport à mon palmarès, à l’image du basket français. On parle souvent des coaches serbes qui ont coaché les plus grandes équipes européennes, les coaches qu’il faut avoir dans son club. Il y a d’autres pays qui nous voient comme étant des références.
C’est un point effectivement important. Les coaches de Jeep Elite ne parviennent pas à s’exporter. Les réussites de Pierre Vincent champion en Italie et de Valérie Garnier championne en Turquie, comme celle de Laurent Buffard un temps à Eketarinbourg et votre position de coach de l’équipe de Suède laissent à penser qu’il y a de bons coaches dans le basket féminin français et que ceux-ci sont à l’inverse des garçons considérés en Europe ?
Bien sûr. Quand on regarde, il y a des résultats des équipes de France depuis longtemps puisque avant que Alain Jardel gagne le titre au Mans (NDLR en 2001), Paul Besson avait fait une médaille au championnat d’Europe (NDLR : en argent en 1993). Après on a enchaîné vers un tas de victoires et de podiums, aux JO et aux Championnats d’Europe. C’est vrai que les coaches français n’ont pas l’occasion d’exister en France avec des clubs, on est sur une problématique économique. Le Final Four est réservé aux Turques et aux Russes, de temps en temps aux Tchèques et cette année aux Hongroises. Ils ont la possibilité d’avoir des effectifs énormes. A Koursk et à Ekaterinbourg, ce sont des coaches espagnols qui ont commencé à s’exporter. Je pense que les coaches français n’ont pas à avoir de complexes. Je ne parle pas du basket masculin mais j’imagine que l’on a aussi de très bons coaches. Mais dans le basket féminin, je pense que l’on peut initier une nouvelle ère où les coaches français qui réussissent peuvent intéresser les gros championnats étrangers. On est effectivement trois dont deux en club et un en sélection, qui gagnent. C’est bien pour nous et on est en quelque sorte des ambassadeurs pour dire « venez chez nous, il y a de bons coaches, on fait du bon travail. Il suffit de regarder les résultats de notre équipe nationale, de nos équipes nationales jeunes.» Si on pouvait avoir la même dynamique qu’a eu le basket yougoslave. Je trouve qu’il y a de nouvelles générations qui sont intéressantes, des entraîneurs qui bénéficient de ces vingt ans de culture. J’ai eu une discussion avec Alain Jardel qui quelque part m’envie de vivre cette expérience mais si je peux la vivre c’est qu’il y a eu en amont des gens qui font que le basket français est reconnu au niveau mondial.
Il y a eu Marc Silvert qui été entraîneur de la Roumanie…
Et Laurent Buffard en Belgique. Je me souviens de l’avoir vu en préparation se taper les Françaises et il avait esquissé un petit sourire bien sympathique.
Vous en êtes à trois victoires en quatre matches ; c’est bien parti pour participer au prochain Euro ?
On est premier ex-aequo avec l’Italie, qui a perdu en Croatie alors que nous on l’a battu deux fois. Mais elles sont venues nous battre chez nous, on a fait un non-match, on a pris une volée (47-69). Aujourd’hui, il nous reste deux matches à faire : l’un en Macédoine que l’on a battu mais dans la difficulté, il a fallu attendre le dernier quart-temps et ils ont naturalisé une Américaine, et puis alors il y aura cette finale en Italie en novembre. Cela va j’espère déterminer le premier de la poule. Le premier se qualifie ainsi que les six meilleurs seconds sur les huit poules. Je ne suis pas encore rentré dans ces calculs. Le but c’est d’amener cette équipe-là qui est formée de deux générations, celle des sœurs Eldebrink et une avec quelques jeunes qui avaient fait des résultats au niveau européen avec Amanda Zahui (1,96m) qui joue en WNBA. C’est un pays qui essaye de développer son basket et ce n’est pas simple : 12 millions d’habitants derrière le hockey, le foot féminin et le handball féminin. Mais on a aujourd’hui l’opportunité de mettre les deux sélections en lumière. On espère aller au championnat d’Europe qui se jouera en Lettonie et en Serbie à l’été 2019. Et puis peut-être aller chercher l’une des places octroyées aux équipes européennes pour les Jeux Olympiques de 2020 au Japon, ce qui serait une première pour la Suède. Il y a de l’ambition dans ce pays avec quelques moyens pour le faire. Par exemple au mois d’août, on fait un stage, on va jouer des matches en Ukraine. Evidemment ce ne sont pas les moyens que l’on trouve dans les gros pays de basket mais assez pour essayer d’accéder à ce niveau.
Son parcours :
1983-1995 : Éducateur sportif au service des sports de Maubeuge
1995-1998 : CTR Auvergne
1998 : Assistant de l’équipe de France Juniors Féminins au Championnat d’Europe.
1998-2000 : CTR Pays-de-Loire
1998-1999 : Angers (NF2)
1999-2000 : Rezé (NF2)
2000-fin 2007 : Centre Fédéral (Juniors Féminines)
2002-2007 : Entraineur de l’équipe de France Juniors Féminines
Janvier 2008-Mai 2010 : Tarbes (LFB
2011-2014 : Perpignan (Ligue 2 et LFB)
2014-2015 : La Tronche-Meylan (NF1)
2015- : Tarbes (Ligue 2 et LFB)
2017- : Equipe de Suède féminine
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En 2009, vous aviez déjà été élu entraîneur de l’année de Ligue Féminine. Vous l’êtes de nouveau neuf ans plus tard. Il s’est passé beaucoup de choses entre-temps. Déjà pourquoi n’étiez-vous pas resté à Tarbes alors que le club avez été champion de France en 2010 ?
Des gens me disent que je prends ma revanche, etc, vis-à-vis de ce qui s’est passé à l’époque. Tout à fait honnêtement, je fais abstraction de ce qui s’est passé. Je ne suis pas revenu à Tarbes pour prendre une revanche sur qui que ce soit. J’ai fait à l’époque trois saisons magnifiques : un challenge round, deux finales de championnat dont une gagnée, deux finales de coupe perdues. J’étais au top avec Tarbes, je me suis fait plaisir. Je me suis attaché fortement à l’histoire de ces trois années, au club, à cette salle, au public, aux gens d’ici. A titre personnel, m’a vie a changé, je vis avec une Tarbaise qui m’a donné deux enfants qui sont nés à Tarbes. Ça compte aussi. Entre mon départ et mon retour, je suis toujours resté un peu tarbais. Qu’est-ce qui s’est passé à l’époque ? Ce sont des petites choses qui se sont ajoutées les unes aux autres. J’ai eu à faire à un président (NDLR : Michel Uriarte) avec lequel j’étais vraiment aux antipodes sur les idées, le fonctionnement, la relation humaine. J’avais à faire à quelqu’un qui a fini ne plus pouvoir me supporter et moi non plus. Sachant que lui, son obsession était de gagner sans y mettre les moyens et quand tu perdais, tu étais convoqué ou il ne te parlait plus. J’ai eu des relations humaines avec un homme que moi je trouvais très irrespectueux de l’institution, c’est-à-dire son club, de son entraîneur et aussi de ses joueuses. On sait aujourd’hui où c’est allé puisqu’il a été le responsable du retour en Ligue 2 de cette équipe puisqu’il était président quand on a découvert qu’il y avait des cadavres dans les placards. L’histoire me donne raison. A l’époque, il était omnipotent et il avait pris la décision, sans d’ailleurs jamais me l’annoncer, qu’il ne me garderait pas. On avait perdu Fenerbahçe à la maison et il ne l’avait pas supporté et on n’avait pas parlé pendant quinze jours. On avait perdu le dernier match de la saison régulière contre Mondeville en étant sûr d’être premier et il avait fait un sketch et j’avais été obligé de le mettre hors du vestiaire. C’est un homme aujourd’hui qui ne m’intéresse pas et qui a été la cause de ma non reconduction. Et à l’époque je n’ai pas été soutenu par beaucoup de monde, il faut aussi le dire. En fait, c’était lui ou moi et comme il était hors de question qu’il parte, il était hors de question que l’on reparte sur un truc comme ça. Là j’en parle mais je crois que je n’ai fait aucun commentaire sur ce qui s’est passé à l’époque parce que à l’époque c’était sa parole contre la mienne et je peux dire que ma parole ne valait pas grand-chose après toutes les saloperies qu’il a déversé sur moi, à droite, à gauche. Heureusement, à mon retour les gens découvrent la personne et l’entraîneur que je suis et qu’évidemment le regard qui a été porté sur moi à cette époque a complètement changé. J’ai gagné le respect des Bigourdans.
« C’est une grosse déception car je m’étais beaucoup investi et aussi une grosse déception humaine car les gens qui étaient mes amis m’ont trahi »
Entre ces deux trophées d’Entraîneur de l’Année, il y a eu des galères puisqu’il y a eu cette fin en queue de poisson à Tarbes puis une liquidation à Perpignan ?
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Photos: FIBA et Catherine Steenkeste/LN/LFB