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Fredéric Dusart (Villeneuve d’Ascq) : « On a été en sur-régime toute la saison »

La trêve de 10 jours entre la fin de la saison régulière et le début des Playoffs ne pourra faire que du bien à une équipe de Villeneuve d’Ascq usée par une saison éreintante entre l’EuroLeague et les blessures à répétition, la dernière en date étant celle de Mame-Marie Sy-Diop (touchée à l’ischio)

La trêve de 10 jours entre la fin de la saison régulière et le début des Playoffs ne pourra faire que du bien à une équipe de Villeneuve d’Ascq usée par une saison éreintante entre l’EuroLeague et les blessures à répétition, la dernière en date étant celle de Mame-Marie Sy-Diop (touchée à l’ischio) qui pourrait tout bonnement être privée de phases finales. 3e du championnat à l’issue d’un revers sans conséquence à Lyon hier, l’ESBVA-LM va retrouver Tarbes, une équipe qui avait renversé les Guerrières nordistes lors de leur dernière confrontation en championnat en revenant d’un écart de 19 points pour l’emporter sur le fil en prolongation (64-62).

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Décryptage de la fin de saison compliquée des Villeneuvoises avec l’entraîneur Frédéric Dusart qui se projette également sur les Playoffs et la progression de l’Asvel qu’il attribue notamment à l’arrivée en cours de saison de l’une de ses anciennes joueuses, Géraldine Robert.

Frédéric Dusart, que s’est-il passé en premier quart-temps ?

On n’a pas abordé le match avec les bonnes intentions. Ça peut s’expliquer par le fait qu’on vient ici sans réel enjeu et que le classement ne bougera pas. Il y avait quand même un minimum, et la réaction de la 2e mi-temps m’a plu. Il y a aussi eu un manque d’adresse criant sur le premier quart. Quand on arrive avec des demi-intentions et une adresse en dessous du minimum syndical, il se passe ce qu’il se passe, on prend tout de suite un 19-9, ça donne le ton. On a quasiment fait jeu égal sur la suite, et on gagne le 4e quart-temps.

Vous terminez sur quatre défaites consécutives. Comment l’expliquez-vous ?

Par le fait que sur les quatre, on en a trois à l’extérieur. On perd à Nantes et d’un rien contre Charleville chez nous. Aujourd’hui, c’est aussi le fait du manque d’enjeu. C’est notre 41e match ce soir, Lyon, c’est peut-être leur 25e, je ne sais pas. En ce qui nous concerne, je pense qu’on a été en sur-régime toute la saison. On a été deuxième assez longtemps, tout le monde nous a vu peut-être un peu trop beau, et sur la fin de saison on paye la blessure de Joe Leedham, celle de Mame-Marie Sy-Diop… On paye aussi la fatigue de certaines joueuses sur lesquelles on a peut-être trop tiré en EuroLeague ou en championnat. Et quand on a perdu la deuxième place aux dépens de Charleville, il y a peut-être eu également un phénomène de décompression. A nous de rebondir pendant les Playoffs. Le fait qu’il y ait un week-end « off » la semaine prochaine, ce n’est pas trop mal pour nous. Je pense qu’il y a de la fatigue physique pour certaines, mentale, et des blessures qui ont vraiment été pénalisantes.

Le moral est-il atteint ?

Oui et non. Oui, parce qu’il y a des défaites, mais non parce que le contenu qu’on met en place est tout de même cohérent. On a fait un très bon match face à Charleville, également à Basket Landes où ça s’est joué à des détails. Et puis là, on revient quand même à 5 points, il y a eu deux-trois bascules sur des ballons qui tournent autour de l’anneau. On est à un catastrophique 15/26 au lancer-franc mais on ne perd que 8 ballons et on n’encaisse que 65 points face à une équipe comme Lyon. Et puis je n’oublie pas que lorsqu’on était 2e, elles sont venues nous battre en championnat en menant 50-28 à la mi-temps et sans Géraldine Robert à l’époque et avec Badiane dont c’était le premier match.

Un mot sur Tarbes, votre prochain adversaire ?

Tarbes, pour mois, c’est la plus frustrante de toutes nos récentes défaites. Elles ont un gros secteur intérieur, on l’aborde sans Mame-Marie Sy-Diop qui est blessée et qui pourrait l’être jusqu’à la fin (claquage ou déchirure au niveau de l’insertion de l’ischio). Les chances de la revoir sont très faibles sauf si on va jusqu’au match 5 de la finale (sourire).

Comment percevez-vous l’évolution de l’Asvel féminin au fil de la saison ?

J’ai vu l’arrivée de Géraldine Robert. Sans Géraldine Robert ce soir, je pense qu’on gagne. Avec l’arrivée de Gégé, Lyon va gagner en expérience. C’est peut-être ce qui leur manquait avant puisque seule Paoline Salagnac avait l’expérience des gros matchs. Badiane jouait à Mondeville et les autres sont des étrangères qui découvrent le championnat de France. Djéné Diawara, que j’ai eu à Villeneuve, n’a pas eu de chance avec les blessures cette saison. Et l’arrivée de Gégé associée à Paoline Salagnac et le retour progressif de Djene Diawara leur donne beaucoup d’expérience pour les Playoffs. Elles auront un rôle prédominant dans la série. Je vois Lyon légèrement supérieur au niveau de l’effectif, mais l’avantage du terrain de Basket Landes, c’est quand même important, donc c’est du 50-50.

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Décryptage de la fin de saison compliquée des Villeneuvoises avec l’entraîneur Frédéric Dusart qui se projette également sur les Playoffs et la progression de l’Asvel qu’il attribue notamment à l’arrivée en cours de saison de l’une de ses anciennes joueuses, Géraldine Robert.

Frédéric Dusart, que s’est-il passé en premier quart-temps ?

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