Le Populaire fait aujourd’hui entièrement sa Une sur Frédéric Forte. Normal, c’est le quotidien de la Haute-Vienne. Et plus étonnement L’Equipe fait de même avec un joli titre « l’émotion Forte » et quatre pages à l’intérieur. Cela démontre le poids que pesait cette forte personnalité du basket français seulement dépassée dans la notoriété et l’influence par des joueurs estampillés NBA, Tony Parker, Nicolas Batum, Boris Diaw et Rudy Gobert.
« Unique président star de Pro A, derrière Tony Parker à l’ASVEL, Forte aimait jouer avec les codes, mais l’opacité avec laquelle il dirigeait la petite entreprise familiale Limoges CSP, dont il était président salarié et actionnaire majoritaire, embarrassait aussi le microcosme limougeaud », rappelle ainsi L’Equipe.
Souligant que ses bases financières sont solides, Le Populaire pose une question cruciale: qui va désormais piloter le CSP?
« À ce jour, c’est l’association Limoges CSP Élite qui est l’actionnaire principal et majoritaire de la SASP Limoges CSP. C’est aujourd’hui Céline Forte, la veuve de Frédéric, qui se retrouve en première ligne pour assurer la suite. Une grande part de l’avenir du club est entre ses mains. Va-t-elle décider de prendre la suite de son mari à la tête du club ? Peut-elle envisager de céder ses parts ? Si oui à qui ? Un membre de l’association et/ou de la SASP pourrait-il se positionner aussi ? La mairie de Limoges, qui donne une subvention conséquente au Limoges CSP peut aussi avoir une influence certaine dans la suite du club. L’avenir pourrait le dire assez rapidement. »