Gaëtan Muller (président délégué de l'ASVEL) après l'inauguration de la LDLC Arena : "Le début d'une nouvelle ère"

Après Gianmarco Pozzecco, Edwin Jackson et Timothé Luwawu, Cabarrot, le président délégué de l'ASVEL Gaëtan Muller s'est lui aussi présenté en conférence de presse dans la foulée de la première de l'ASVEL à la LDLC Arena. L'occasion pour le dirigeant de revenir sur cette soirée mais aussi de parler des objectifs du club à court et moyen terme.

Ce jeudi, c'était le grand jour pour l'ASVEL. Attendue depuis de longs mois par tout un club, l'inauguration de la toute nouvelle LDLC Arena a eu lieu contre le Bayern Munich, accouchant d'un match au scénario incroyable mais finalement perdu par les Villeurbannais (100-101). Un dénouement cruel qui ne ternit que légèrement une soirée historique pour le club français. C'est en tout cas l'avis de Gaëtan Muller, président délégué de l'ASVEL, évidemment attendu en conférence de presse d'après-match pour faire un premier bilan de cette inauguration devant plus de 11 300 spectateurs :

« On a donné de la joie aux gens, répondu présent. On aurait aimé que ça tourne pour nous à la fin mais on a vécu une soirée absolument exceptionnelle. En termes de plaisir, de spectacle et de jeu, je pense qu’on a été vraiment au niveau. En tout cas, les gens en ont eu pour leur argent. Je pense qu’on n’a vraiment pas à rougir et que c’est très intéressant pour la suite. […] On est là où on voulait être. On peut dire un grand bravo à tous les gens qui ont œuvré pour cette Arena. C’est le début d’une nouvelle ère, d’une nouvelle étape. J’ai hâte de revenir ici et de gagner des matchs »

Après un debut de saison délicat en Euroleague, l’ASVEL compte bien profiter de l’élan crée par l’arrivée de cette nouvelle enceinte ultra-moderne pour convertir cela par des victoires en Euroleague. Si son équipe accuse désormais un retard certain sur les places qualificatives en vue des playoffs de fin de saison, Gaëtan Muller veut croire à un redressement dans les prochaines semaines :

« Il va falloir faire des séries. On le voit avec Vitoria, il y a quelques matchs où on est passé vraiment pas loin. À nous de réussir à renverser cela et à accrocher un ou deux matchs pour lancer véritablement notre saison. Il y a quand même urgence, il faut se bouger mais on ne peut pas encore dire dès mi-novembre que la saison d’Euroleague est morte. Ca ne va pas être évident, il faut se retrousser les manches mais si l’on joue comme on a joué aujourd’hui, je pense qu’il y en a plus d’un qu’on va faire tomber. Ce qu’il nous manque pour basculer dans la première partie de tableau ? Des victoires (rires). Il faut travailler et aller chercher les petits détails qui nous manquent. Ce soir, cela se joue vraiment à rien pour tuer le match mais cela n’a pas tourné comme on l’espérait »

Mais au-delà de cette saison, le club se projette évidemment sur le long terme. Avec ce nouvel outil, les Villeurbannais espèrent bien acquérir un nouveau statut au niveau européen et passer un cap. Sans délaisser pour autant une scène nationale que le club a dominé encore récemment.

« On rentre dans un projet sur 7 ans, avec des perspectives qui viennent avec des infrastructures solides. Forcément, quand on fait venir un joueur, qu’il a l’occasion de venir ici pour voir ce que l’on peut proposer en termes d’infrastructures et de projet club, c’est un peu plus attractif. J’espère qu’à l’avenir, on arrivera à faire la décision avec tout ce qu’on a pu mettre de notre côté jusqu’à aujourd’hui, notamment cette salle. Mais c’est un tout, il faut aussi développer la culture de la gagne. Je pense notamment au championnat de France avec ces 3 titres d’affilée et cette place de numéro 1 avec 21 titres. Il faut se donner un maximum de moyens et d’ambition, faire preuve d’humilité, c’est « challengeant » mais c’est ce qui donne l’envie d’aller encore plus loin »

Avec l’arrivée de cette LDLC Arena, l’ASVEL espère enfin changer de dimension après plus de quatre ans en Euroleague, pour des résultats sportifs mitigés. Cela commencera dès la semaine prochaine avec un gros déplacement à Barcelone. Ils devront en revanche attendre un peu moins de deux semaines pour retrouver leur nouvelle salle avec les réceptions consécutives du Maccabi Tel-Aviv et de Valence les 6 et 8 décembre prochains. Une semaine à deux matchs à la maison pour enfin lancer la remontée au classement ?

À Décines.