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Gaylor Curier, Strasbourg, 7/8 à trois-points contre Gravelines : « Mon travail est facile »

7/8 à trois-points pour un total de 23 points. Gaylor Curier (1,99m, 30 ans) a réalisé un carton lors de la victoire de la SIG Strasbourg sur le BCM Gravelines (78-68). Son coach Lassi Tuovi lui a jeté des fleurs, ainsi qu’à toute son équipe.

7/8 à trois-points pour un total de 23 points. Gaylor Curier (1,99m, 30 ans) a réalisé un carton lors de la victoire de la SIG Strasbourg sur le BCM Gravelines (78-68). Son coach Lassi Tuovi lui a jeté des fleurs, ainsi qu’à toute son équipe.

« Il faut féliciter Gaylor pour son apport », a t-il commenté en conférence de presse. « Il nous a clairement tiré vers le haut, mais si je regarde la victoire au global, que ce soit ce soir ou lors de la victoire à Szombathely, je trouve qu’on se passe beaucoup mieux la balle. L’illustration c’est Ike Udanoh avec 8 passes. Quand tu as ton pivot qui fait 8 passes, ça démontre beaucoup de choses. Ce n’est pas juste de savoir comment on marque, c’est aussi prêter attention à comment on arrive à marquer. C’est la clé. On peut penser aux tirs qu’on rentre, mais si on les rentre c’est aussi parce qu’on se repasse bien et mieux la balle. Gaylor nous a porté. C’est la beauté du sport collectif. Nous sommes une équipe et pas une personne. Lansdowne a été incroyable à Szombathely et ce soir il ne joue que 15 minutes. Le prochain match ce sera un autre joueur. On ne se repose pas sur une personne. Chacun doit avoir un rôle au sein d’une hiérarchie et Gaylor se sent bien, a confiance et connaiî sa place dans l’équipe. Quand je vois le travail qu’il abat, très honnêtement, je suis très heureux pour lui ce soir. »

Dans ses propos d’après-match, Gaylor Curier est allé dans le même sens que son coach :

« C’est le force de notre équipe cette année. A chaque match, il y a une nouvelle tête qui vient et qui brille. Le plus important c’est de mettre ça au service du collectif (…) J’ai été blessé il y a quelque temps, je ne savais pas si j’allais jouer encore au basket. J’ai réussi, à travers mon état d’esprit et le discours du coach qui est très important, à transmettre ça à mes coéquipiers: on va jouer chaque match comme si c’était le dernier (…) Mon travail est facile. Je cours sur le terrain, je trottine, on me pose des écrans, on me donne la balle et on me demande de marquer. Le vrai travail a été fait par mes coéquipiers. Si je les mets, c’est que l’on me met en position de shooter de façon confortable. »

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