Après la victoire facile de l’Olympiakos contre un Partizan Belgrade diminué, le coach grec Georgios Bartzokas a fait savoir son regret de ne jamais être consulté à propos de la gestion partagée du calendrier international.
Entre les blessures et les joueurs partis en sélection nationale, le Partizan Belgrade – et sa rotation à 8 joueurs plus le jeune Jovanovic – ne s’attendait pas à repartir d’Athènes avec la victoire. L’Olympiakos a très vite plié l’affaire (87-58) et, malgré le succès, son coach Georgios Bartzokas a commenté cette situation exceptionnelle, où les joueurs sont pris en sandwich entre l’Euroleague et la fenêtre internationale, avec désarroi.
Trois de ses internationaux grecs (Michalis Lountzis, Giannoulis Larentzakis et Kostas Papanikolaou), qui ne disputeront pas la rencontre de vendredi soir contre la Lettonie, vont prendre la direction de la Belgique où ils joueront lundi en sélection un match de qualification à la Coupe du monde 2023… avant de rejoindre leurs coéquipiers en club à Munich pour affronter le Bayern en Euroleague jeudi.
« Il n’y a rien de pire pour moi. Ma position est difficile. Est-ce normal de ne pas pouvoir s’entraîner à 5 contre 5 à cause d’une fenêtre internationale ? Ce n’est pas ma faute s’ils se blessent. Cette façon de faire n’est bonne pour personne. C’est mauvais pour le basket et tout le monde devrait le comprendre », a fustigé le coach.
Le tacticien de 57 ans regrette par ailleurs de ne pas avoir été sollicité pour donner son avis sur une situation qui affecte directement son travail.
« On ne nous demande jamais notre avis, nous les coaches. Il serait important que l’Euroleague nous consulte. Cela affecte notre travail à 100 %. »
Photo : Georgios Bartzokas (Euroleague)
