Le Palois Gérald Ayayi n’a que 20 ans, mais il sait parfaitement que le clasico face à Limoges -qui va se jouer cet après-midi à Beaublanc à guichets fermés- est un match encore plus important que les autres, comme il l’a confié au quotidien Sud-Ouest.
« Même si je n’ai pas fait toute ma formation à Pau, je suis du sud-Ouest, mon grand frère est passé par là dans les équipes jeunes, du coup j’ai quand même ça dans le cœur. Le clasico compte beaucoup pour les gens d’ici et je suis reconnaissant de ce que Pau m’a apporté, alors ce match est aussi important pour moi. Fin janvier, on était déçus de devoir aller à Beaublanc avec une jauge, là ça sera plein. Je n’ai jamais eu la chance de le connaître. Chez moi, l’adrénaline monte vite, il faudra que je la transforme en actions positives. »
L’Elan Béarnais (8e) est mieux positionné que le CSP (11e) au classement, mais en amical, ce sont les Limougeauds qui se sont imposés deux fois. A la question de savoir ce qu’il a appris de son adversaire, le benjamin des Ayayi répond :
« Qu’un Pau-Limoges ça reste une rivalité, même en amical. On a gardé en mémoire la façon dont ils nous sont rentrés dedans, comment ils pouvaient faire preuve de vice. Ils ont profité de nos faiblesses au rebond. On a appris que face à eux, il fallait fighter. Contre eux, ce n’est jamais un match comme les autres. Là, c’est championnat, il faut leur montrer que nous aussi on peut jouer dur. Au niveau moral et classement, c’est un match qui compte double. »
Photo : Gerald Ayayi (Jacques Cormarèche)