Gérald Ayayi (Pau) : « On n’a pas le temps de se lamenter, nous avons un gros match qui nous attend vendredi contre Fos »

Sinon dramatique, la situation paloise devient préoccupante après la défaite au Palais face à Nanterre (71-80).

« Cette défaite est dure à encaisser, on s’était dit qu’il fallait se battre et tout donner à domicile, a commenté Gérald Ayayi en conférence de presse. On savait que l’on allait avoir un mois de décembre important et on avait cette envie de bien commencer à la maison. On n’a pas le temps de se lamenter, nous avons un gros match qui nous attend vendredi contre Fos. Il faut se pencher sur ce gros rendez-vous.  Il y a beaucoup de choses qui nous ont échappé ce soir, des rebonds qu’on leur laisse. Malheureusement, on connait maintenant les forces et les faiblesses de notre équipe, on n’a pas joué intelligemment. On a eu un Vitalis (Chikoko) dominant, mais on s’est entêté nous à 3-points, avec un très mauvais pourcentage. En aucun cas, je remets en question l’intensité et l’engagement de chacun de mes coéquipiers, je pense que tout le monde donne ce qu’il a. Maintenant, il va falloir jouer intelligemment sur nos forces. »

Comme son joueur, le coach Eric Bartecheky a dans le viseur le match de vendredi contre les Provençaux de Fos/Mer. Un match qui va « compter double » puisque les deux équipes sont séparées par une victoire et vont devoir lutter jusqu’au bout pour le maintien.

« Quand vous regardé les statistiques à la fois individuelles, sur certains joueurs et collectivement on peut dire que c’est frustrant, on n’est pas assez bons. Nous, on ne peut pas se permettre d’avoir un joueur blessé, un joueur qui passe à travers ces matchs. Cette défaite est frustrante, après, c’est l’histoire de la saison, on est malgré tout dans les matches, mais on n’est pas loin à chaque fois et malheureusement, on ne les prend pas, ça nous coûte cher. Ce soir, l’équipe de Nanterre était beaucoup mieux armée que nous. Il faut que l’on arrive à se remobiliser tout de suite, on joue vendredi contre Fos, mais cette lacune de ce soir nous fait vraiment mal. »

Photo : Gérald Ayayi (Elan Béarnais)