Fidèle à l’énergie qu’il procure à ses équipes, le nouveau coach Gianmarco Pozzecco a provoqué une réaction dans les rangs de l’ASVEL. Mais, plus forte dans les moments importants, la Virtus Bologne a finalement enlevé la victoire à l'Astroballe (84-87). Arrivé il y a quarante-huit heures dans une équipe en manque de confiance, le successeur de T.J. Parker a des raisons de croire en un meilleur futur.
Gianmarco Pozzecco, coach de l’ASVEL, après la défaite contre la Virtus Bologne : "Ce soir, je suis heureux (de notre prestation) mais je suis surtout triste pour mes joueurs. Ils méritaient cette victoire. Ils ont tout donné sur le terrain, ils ont réalisé un incroyable effort. Ils méritent de fêter cette soirée avec leur famille. Je suis arrivé il y a seulement deux jours et je dois encore comprendre quelle équipe je dirige mais je peux déjà vous dire que l’organisation est parfaite. Je crois en mes joueurs, je crois que tout le monde a envie de bien faire. Nous avons eu de bons signaux ce soir, on a joué un bon basket, on s’est passé la balle, on a bien donné la balle au poste. On a été capables de défendre aussi. Maintenant, nous devons apprendre à se connaître, s’adapter aux adversaires et regarder plus loin. (...) J’ai aimé l’atmosphère de l’Astroballe ce soir. Je crois qu’on aura vraiment l’avantage du terrain ici. En Italie, les fans sont surtout des ultras, je préfère quand toute la salle est impliquée. J’aurais aimé leur donner cette première victoire ce soir mais nous aurons le temps de le faire."
Joffrey Lauvergne, intérieur de l’ASVEL (14 points à 6/11 aux tirs, 5 rebonds, 9 d’évaluation en 24 minutes) : "Il manque le résultat, c’est dommage car il y a eu une grosse débauche d’énergie. Mais l'attitude est bonne, c’est vrai. Maintenant, j'espère qu'on va garder cette attitude-là, être constants sur l'effort et la concentration. C'est ce qui nous manquait. Donc j'espère que ça (le changement de coach) a fait un électrochoc à tout le monde et qu’on est partis comme ça d'une manière stable. Il y a toujours un électrochoc quand il y a un changement de coach. Il faut que ça perdure après. Je ferai de mon mieux pour que cela perdure. Cette équipe, j'y crois, mais il va falloir travailler et travailler. J'ai été dans des équipes avec des joueurs qui avaient de plus gros CV, et cela met toujours du temps pour que tout le monde trouve sa place entre deux saisons. Il ne faut pas perdre plus de temps, qu’on soit plus linéaires qu’avant. J’espère qu’on va réussir. (...) Gianmarco Pozzecco est très exubérant, c’est sa manière de fonctionner. Tous les coachs ont des manières différentes d'aborder les choses et, visiblement, c'est la sienne. Moi, je donne sa chance au produit. Mes ambitions sont les mêmes : j'ai envie de prendre du plaisir, de gagner des matches. Et pour ça, il faut se mettre au service du coach."
Edwin Jackson, arrière de l’ASVEL (2 points en 4 minutes) : "On a vu une grosse motivation et une grosse réaction, c'est notre objectif d'être dans dans les matches, d’avoir l'opportunité de les gagner. On sait qu’on est un petit poucet en Euroleague mais on veut être compétitifs et se donner l’opportunité de gagner les matches, surtout à domicile, c'est ce qu'on a fait aujourd'hui. Je pense qu'on a montré un un bien meilleur visage. Il y a sûrement des gars qui ont repris confiance au sein du groupe. C’est de bon augure pour la suite. On est sur les bons rails mais il faudra y rester. Il faut qu’on oublie ce début de saison et essayer de repartir avec une dynamique différente."
À Villeurbanne.
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Photo : Gianmarco Pozzecco (FIBA)
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