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Giorgio Armani, propriétaire du club de Milan : « Le basket-ball mérite plus d’attention »

Milan a remporté face à la Virtus Bologne son 31e titre de champion d’Italie en 88 ans d’histoire. Le club doit énormément à son propriétaire, le célèbre couturier Giorgio Armani, qui aura 90 ans en juillet.

Giorgio Armani, au centre, au côté d'Ettore Messina.

En 2012, la fortune de Giorgio Armani était estimée à 11,5 milliards d’euros et Olimpia est bien heureux d’avoir un tel propriétaire fortuné qui se passionne pour le basket.

« J'ai toujours aimé ça, assure-t-il à La Gazzetta dello Sport. C'est rapide et amusant et tout peut basculer jusqu'à la dernière minute. »
Giorgio Armani est impliqué dans Olimpia depuis vingt ans, tout d’abord comme sponsor et depuis 2008 comme propriétaire.

« J'ai rejoint par amour de l'équipe, d'un sport auquel mon frère Sergio et ma sœur Rosanna étaient liés, et de la ville de Milan. Je ne l'ai jamais regretté, même au début, quand nous n'avons pas gagné. J'ai toujours ressenti la gratitude des gens, notamment lors des matches, et je suis heureux d'avoir une équipe et un club qui reflètent nos valeurs. » Il complète : « J'ai toujours aimé ça, car c'est un jeu d'équipe organisé, rapide, amusant, où tout peut changer même au dernier moment. Je trouve cela similaire à ma façon d'appréhender le travail : il faut être attentif, rapide, concentré sur sa force et sa détermination pour atteindre l'objectif avec l'aide et le soutien de votre équipe. »

A la question de savoir si le coach Ettore Messina est la valeur ajoutée de l’équipe, le proprio est affirmatif :

« Non seulement de l'équipe, mais du club. C'est un véritable leader, il a donné une empreinte organisationnelle et son staff le suit. Désormais, les gars avancent les yeux fermés car ils se connaissent et savent ce qu'ils veulent être. Nous avons un public important, des milliers de spectateurs à chaque match et nous avons remporté deux titres chez les jeunes. Nous disposons d'un merveilleux système de jeunes qui, nous l'espérons, nourrira l'équipe première à l'avenir. »

Giorgio Armani assure avoir « beaucoup de respect et d’admiration » pour la Virtus Bologne mais il a un regret.

« J'aimerais une plus grande considération de la part des médias, qui traitent parfois le basket-ball comme un sport mineur, sauf pour les grandes finales. Au Forum, il y a en moyenne dix mille spectateurs à chaque fois que l'équipe entre sur le terrain, et partout où l'on va les arènas sont pleines Le basket-ball est un sport qui passionne les gens, en particulier les jeunes, et mérite donc plus d'attention. »

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