Les Britanniques bénéficient d’un fort potentiel humain pour faire du basket-ball un sport majeur. Sauf que ce n’est pas dans la culture locale.
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Une heure. Ce fut le temps suffisant pour vendre la totalité des 20 000 places de l’O2 Arena de Londres pour le match Washington Wizards vs New York Knicks en janvier 2019.
Le marché n ° 1 européen du NBA League Pass, le service d’abonnement pour la saison complète des matchs de la saison régulière, est la Grande-Bretagne.
En 2008, NBA Europe a quitté ses bureaux parisiens pour s’installer à Londres au cœur de Picadilly Circus.
De son côté, l’Euroleague n’a jamais caché que pour son expansion, les deux capitales où il lui est nécessaire que s’implante un club d’envergure sont Paris et Londres.
Les équipes nationales britanniques sont sorties de l’anonymat et les filles ont atteint les demi-finales de l’Euro en 2019 où elles se sont montrées valeureuses face à la France (56-63).
Selon une étude menée par le ministère britannique de la Culture, des Médias et des Sports, le basket-ball est le deuxième sport le plus pratiqué chez les 11 à 15 ans et 175 000 personnes âgées entre 14 et 25 ans et plus jouent au moins une fois par mois au basket, soit autant qu’au cricket et au golf combinés ; deux sports ancestraux au pays de sa Gracieuse Majesté.
Autres chiffres comparatifs significatifs : 18% des clubs de basket sont situés dans les quartiers les plus défavorisés, soit le double des clubs de cricket, de rugby, de netball ou de hockey. Plus de la moitié des participants adultes sont issus de minorités ethniques, plus que tout autre sport en Grande-Bretagne. Et de 11 à 15 ans, 40% des basketteurs sont des femmes, soit presque le double du football.
Une ligue qui paye mal
Pourtant, le basket-ball est toujours au Royaume Uni une discipline à la remorque des autres sports et de la concurrence mondiale. Il n’est pas une superpuissance européenne comme l’Espagne, la France, la Lituanie, la Serbie ou même la Slovénie dont la taille est inférieure au dixième de la Grande-Bretagne.
Pour atteindre le meilleur niveau possible, les sujets britanniques n’ont pas d’autres choix que de s’expatrier. Ce fut le cas de Luol Deng. Réfugié politique à Brixton dans le sud de Londres, le Soudanais d’origine a découvert le basket dans le royaume, a cartonné avec les équipes nationales de jeunes avant très vite de poursuivre sa formation aux Etats-Unis puis d’embrasser une fructueuse carrière en NBA. Cas similaire pour Pops Mensah-Bonsu, né à Londres, qui a transité par George Washington et qui a ensuite cumulé franchises NBA et clubs européens dont l’ASVEL en 2011. « Ça craint et ça fait mal parce que Londres étant une grande ville sur le plan mondial, il est étrange que le basket-ball ne soit pas un sport aussi important au Royaume-Uni en général », a-t-il constaté lui qui est devenu le manager general d’une équipe de la G-League. Plus d’une centaine de Britanniques sont recensés dans les trois divisions de NCAA, en NAIA et les Junior College. Le phénomène est identique chez les filles et la plus connue des internationales anglaises, Jo Leedham passée par Bourges et Villeneuve d’Ascq, fut un as de la deuxième division NCAA.
La fédération britannique est empêtrée dans les problèmes financiers, au point qu’elle a failli retirer du circuit européen ses huit équipes nationales -jeunes et séniors, hommes et femmes- en raison d’un déficit annuel d’un million de livres sterling,
La ligue anglaise, la British Basketball League (BBL), qui ne comporte que…11 équipes, n’est guère mieux lotie. Des structures déficientes, peu de revenus. Aussi les joueurs sont mal payés. « Ils pourraient gagner quelque chose de très similaire à travailler dans un restaurant », a déclaré Vince Macaulay, propriétaire des London Lions.
La pandémie de coronavirus n’a évidemment pas arrangé les finances de la BBL qui a stoppé ses activités avec retard comparativement aux autres ligues européennes. Le DG de la ligue, Kevin Routhledge a déclaré que les pertes sont supérieures à un million de livres : «La BBL en tant que ligue a été l’activité la plus touchée, en raison de ses accords sur les droits des médias numériques, qui sont directement liés au nombre de matchs joués / diffusés, et bien sûr le plus grand événement du calendrier britannique de basket-ball, la finale des playoffs de la BBL à l’O2 en mai était bien avancée dans ses ventes et son marketing; cette finale pouvait rapporter jusqu’à 250 000£ (NDLR: soit un tiers environ de ses revenus). »
Le président de la BBL Sir Rodney Walker a ajouté sur la BBC que « des sports comme le football de Premier League sont dotés d’énormes quantités d’argent derrière eux, à la fois des diffuseurs et des sponsors. Le problème pour les petits sports comme nous et la ligue de rugby est très différent parce que [nous] n’avons pas ces réserves. »
Walker a confirmé que la ligue – comme d’autres d’autres sports – avait fait des démarches pour obtenir un soutien supplémentaire du gouvernement. Différents clubs testent de leur côté un certain nombre d’initiatives pour maintenir l’engagement avec leurs fans, et certains ont commencé les ventes d’abonnements pour la saison prochaine et sont à la recherche de dons pour leurs fondations. « La propre agence gouvernementale, Sport England, a identifié le basket-ball comme le deuxième sport le plus populaire parmi la communauté BAME (NDLR: population d’origine africaine et asiatique), juste après le football. Il est bien en avance sur d’autres sports comme le rugby, le tennis, le golf, c’est donc un sport très important, en particulier dans les zones urbaines « , plaide Rodney Walker. « Si le basket-ball au niveau supérieur souffre, alors le basket-ball au niveau local souffre. Le meilleur des cas est que le gouvernement reconnaisse l’importance du basket-ball, non seulement en tant que sport professionnel, mais aussi pour son impact au niveau local. »
Les raisons qui font que le basket-ball n’est pas un sport majeur outre-Manche sont diverses et variées.
Pas un sport à médailles :
Les gouvernants du sport britannique ont une obsession : le nombre de médailles aux Jeux Olympiques. Ils ont été capables de dépenser 28,3 millions de livres sterling sur quatre ans pour les 59 athlètes participants aux Jeux Olympiques d’hiver -120 000£ par athlète et par an- mais aussi de laisser mourir à petits feux la centaine de basketteurs internationaux d’un coût de 10 000€ par athlète et par an. L’explication, c’est que ceux-ci auront bien du mal -même financés- de monter sur un podium olympique.
Pas un sport anglais :
Le football, le rugby, le tennis, le cricket, les courses de chevaux resteront dans le cœur des Britanniques car ce sont eux qui ont inventé et/ou codifié ces sports-là. Ils sont également amateurs de cyclisme, de golf, de Formule 1, de boxe, de snooker ou encore de fléchettes. Le basket-ball, comme le foot US, le baseball et même le hockey-sur-glace avec la NHL doivent tout aux Etats-Unis. « Il est ironique de noter que même si Londres est un endroit stratégique pour la NBA pour promouvoir sa marque et le sport du basket-ball à travers l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie, il n’y a apparemment tout simplement pas assez d’espace pour ce jeu dans le paysage bondé des sports britanniques », analyse Steve Swanson de la Loughborough University London. « Alors que certains sports basés aux États-Unis comme le football américain semblent gagner du terrain ici au cours des dernières années, la lenteur du développement du basket-ball laisse à nouveau perplexe. Avec l’étroite connexion entre deux pays qui partagent une histoire profonde et une langue mondiale dominante, et la grande influence de la télévision et de la culture populaire américaines sur ce marché, il est encore plus surprenant que le basket-ball n’ait pas atteint des sommets plus élevés au Royaume-Uni. Après avoir parlé à de nombreuses personnes des pays d’origine qui m’ont dit qu’elles aimaient jouer au basket dans les écoles en grandissant, cela semble encore plus frustrant pour ceux d’entre nous qui ont participé à la promotion du sport au cours des dernières décennies. Cette incapacité à réaliser des augmentations substantielles d’écoute et de participation m’a laissé à envisager d’autres explications potentielles au-delà d’un marché congestionné. »
La présence du netball :
Il existe un autre sport concurrentiel au basket à ne pas négliger : le netball. Totalement inconnu sur le territoire français, il est populaire en Grande-Bretagne où il réservée presque exclusivement aux femmes. Il est inspiré du basket mais se joue à sept et chaque joueur/joueuse occupe une position qui correspond à la surface dans laquelle il/elle peut se déplacer. Selon England Netball, environ 1,4 million de femmes et de jeunes filles jouent au netball à un moment donné au cours d’une saison ! Il paraît tout à fait possible que l’existence de ce sport rende plus difficile pour le basket-ball féminin de recruter un grand nombre de participantes qui veulent lancer une balle dans le filet.
Le manque de taille des Britanniques :
Dans les études au Royaume Uni, il est souvent fait mention de ce facteur : l’une des raisons sous-jacentes de la baisse des niveaux d’engagement du public dans le basket-ball peut être liée à l’idée que la taille moyenne des Britanniques est inférieure à celle des autres pays européens où il est beaucoup plus populaire. Elle est de 1,775m soit assez sensiblement inférieure au 1,7975m des Français mais au-dessus des Espagnols qui malgré leur 1,766m sont au top européen au niveau de la balle orange. A l’inverse des Néerlandais, numéros 1 du continent avec 1,825m, qui ne sont pas des cadors dans notre sport. Bref, on n’est pas convaincu par l’argument.
Le manque de salle et de coaches :
Un autre facteur avancé : la météo. Elle est disons variable au Royaume Uni et il y est difficile de prévoir d’y pratiquer le basket-ball à l’extérieur. La solution est de se réfugier dans un endroit couvert mais c’est là que se glisse une difficulté majeure : le manque de disponibilité des salles qui de plus ne sont pas toujours équipées des indispensables panneaux. Alors qu’un Londonien peut trouver un terrain de football couvert de gazon artificiel n’importe où dans sa ville, les terrains de basket-ball à l’intérieur sont rares.
« Il y a beaucoup de jeunes talents. Beaucoup d’athlètes. Il semble que le basket-ball soit le sport idéal pour décoller là-bas, mais l’infrastructure n’a jamais été bonne », a déclaré l’entraîneur des Toronto Raptors Nick Nurse, qui a passé une décennie comme entraîneur dans la British Basketball League. «Il n’y a tout simplement pas assez d’endroits pour jouer. Il n’y a pas assez d’infrastructure dans le coaching à travers les systèmes scolaires. »
« Ce n’est pas facile de jouer au basket-ball », a déclaré Sam Neter, un blogueur qui gère le plus grand site de basket-ball britannique, Hoopsfix.com. « C’est cher de jouer au basket. Pour que nous puissions obtenir un terrain de basket, nous devons réunir un groupe de joueurs et ensuite tous mettre trois ou quatre livres chacun pour pouvoir programmer un terrain pendant une heure ou une demi-heure. De plus, l’accès aux installations intérieures est également un problème avec d’autres sports populaires tels que le badminton et le football en salle à cinq qui se disputent les horaires dans les centres de loisirs locaux « , ajoute Steve Swanson.
Incontestablement, le principal problème du basket au Royaume Uni, c’est qu’il n’est pas dans l’ADN de ses habitants, dans leur culture. Et cela demande des décennies pour bouleverser de (mauvaises) habitudes.
L’incurie de la fédération et de la BBL
Le racisme. Ce facteur qui freine le développement du basket au Royaume Uni n’apparaît pas dans les études que nous avons consultées mais il transpire dans des déclarations que Luol Deng a faites sur Instagram. Lui et Pops Mensah-Bonsu se plaignent du peu de considération qu’ils ont de la part des instances britanniques, ils se sentent exclus de toute prise de décision. « J’ai l’impression que vous savez ce que vous devez faire pour améliorer le basket-ball britannique, mais c’est presque comme si cela était évité ou il y a toujours une raison pour laquelle cela ne se fait pas. La principale raison est que la majorité des enfants qui jouent au basket-ball sont des enfants noirs. La plupart du temps, ceux qui représentent le Royaume-Uni, ce sont des enfants des quartiers. »
Luol Deng raconte qu’il organise un camp chaque année en Angleterre, qu’il a son propre financement, mais qu’il n’a jamais reçu le concours des instances fédérales. « La fédération voulait que je joue pour elle, mais quand il s’agit d’aider les enfants et d’aider les enfants des quartiers, ils ne se présentaient pas. Je veux aider la Grande-Bretagne. S’ils viennent tout de suite, je vais m’asseoir avec eux et les aider, mais ils doivent écouter. Pour que ça aille mieux, ils doivent mettre les bonnes personnes au basket. »
Même constat chez Pops Mensah-Bonsu qui a postulé en vain pour un poste d’élu au conseil d’administration de la fédération alors qu’il est donc devenu general manager d’une équipe de la D-League. « J’ai proposé mon nom, j’ai dit hé, je suis prêt à le faire, je veux le faire, je sens que je dois le faire, j’ai l’impression que c’est ma responsabilité si le sport va dans la bonne direction. Et ils ont renvoyé un e-mail disant que je n’étais pas qualifié… Je pensais que c’était une évidence. Vous (Basketball England) n’avez personne qui a joué à ce jeu, personne qui connaît ce jeu, et maintenant vous avez quelqu’un qui a non seulement tout ce qui précède, mais qui est l’un des rares qui a joué en NBA et veut être une partie de cela et vous me dites que je ne suis pas qualifié. La famille du basket-ball, le monde du basket-ball au Royaume-Uni sont trop cloisonnés », poursuit-il. « La culture est tellement fragmentée, tout le monde est si séparé que nous ne pouvons pas nous réunir et aider ces jeunes enfants à passer au niveau supérieur. Il y a tellement de talent là-bas, mais les ressources et l’infrastructure ne sont pas mises en place. Et c’est de l’Angleterre dont nous parlons, ce n’est pas un pays du tiers monde, c’est l’Angleterre et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne. Nous parlons de l’un des endroits les plus développés de la planète, l’une des économies les plus fortes du monde, et vous me dites que nous ne pouvons pas avoir de pont ou une avenue pour les jeunes joueurs pour jouer à ce jeu, puis aller vivre leur rêve en jouant au basket ? «
Luol Deng conclue avec bon sens : « C’est frustrant quand on voit que la France réussit si bien, d’autres pays européens si bien, maintenant le Canada le fait si bien et tous expriment le point de vue d’anciens joueurs ou de personnes qui ont gravi les échelons ou qui sont de la même formation. »
La British Basketball League appartient à la catégorie C des ligues européennes. Vincent Lavandier, coach à Glasgow, va nous en détailler les faiblesses financières et structurelles. Alton Byrd, qui fut l’un de ses joueurs les plus illustres, et qui est rentré depuis dans le front office des Brooklyn Nets, évoque le manque de volonté collective: «Vous avez besoin d’un groupe de propriétaires qui comprend que si la ligue veut prospérer, vous n’avez pas à vous mettre d’accord sur tout, mais vous devez déterminer la direction dans laquelle vous voulez qu’elle aille. Et je ne pense pas que cela s’est jamais produit. »
Un grand club à Londres ?
Ce sont toujours quelques hommes à la tête d’un sport, d’une fédération, d’une ligue ou d’un club qui font que celui-ci devient prospère dans un pays. Or, dans cette atmosphère de sinistrose, la BBL perçoit tout récemment une lumière. Le club de la capitale, les Lions, champion en 2019 et qui joue dans la Copper Box Arena, qui a accueilli le tournoi de basket-ball aux Jeux olympiques de 2012, s’est vu offrir d’importantes liquidités par une société basée à Miami, 777 Partners pour métamorphoser les champions en titre en force européenne de premier plan.
«Nous recherchons depuis longtemps des investissements et nous pensons avoir trouvé le bon type de partenaires», a déclaré Vince Macaulay, l’actuel propriétaire qui va devenir minoritaire. «Ce sont des investisseurs de haut niveau à travers le monde. Ils ont des intérêts sportifs en Espagne avec un club de football dans la ligue supérieure, et ils sont assez motivés par le défi de faire entrer une équipe britannique de basket au niveau européen. J’ai souligné l’histoire du basket-ball britannique et pourquoi je pense que cela n’a pas fonctionné, et pourquoi je pense cela peut fonctionner dans une bonne situation. Ils ont donc pris le contrôle du club et seront propriétaires majoritaires. »
Vince McCauley estime que ce financement pourrait faire boule de neige, que d’autres investisseurs se montreront intéressés par les clubs de la BBL. En attendant, les Lions lorgnent vers la Champions League de la FIBA voire vers l’Eurocup avant même pourquoi pas de postuler ensuite à l’Euroleague. Ce serait la fameuse équipe à Londres que Jordi Bertomeu appelle de ses voeux. «Pouvons-nous être une équipe performante de haut niveau en Europe dans les cinq prochaines années? C’est notre objectif », a juré McCauley.
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Une heure. Ce fut le temps suffisant pour vendre la totalité des 20 000 places de l’O2 Arena de Londres pour le match Washington Wizards vs New York Knicks en janvier 2019.
Le marché n ° 1 européen du NBA League Pass, le service d’abonnement pour la saison complète des matchs de la saison régulière, est la Grande-Bretagne.
En 2008, NBA Europe a quitté ses bureaux parisiens pour s’installer à Londres au cœur de Picadilly Circus.
De son côté, l’Euroleague n’a jamais caché que pour son expansion, les deux capitales où il lui est nécessaire d’implanter un club d’envergure sont Paris et Londres.
Les équipes nationales britanniques sont sorties de l’anonymat et les filles ont atteint les demi-finales de l’Euro en 2019 où elles se sont montrées valeureuses face à la France (56-63).
Selon une étude menée par le ministère britannique de la Culture, des Médias et des Sports, le basket-ball est le deuxième sport le plus pratiqué chez les 11 à 15 ans et 175 000 personnes âgées entre 14 et 25 ans et plus jouent au moins une fois par mois au basket, soit autant qu’au cricket et au golf combinés ; deux sports ancestraux au pays de sa Gracieuse Majesté.
Autres chiffres comparatifs significatifs : 18% des clubs de basket sont situés dans les quartiers les plus défavorisés, soit le double des clubs de cricket, de rugby, de netball ou de hockey. Plus de la moitié des participants adultes sont issus de minorités ethniques, plus que tout autre sport en Grande-Bretagne. Et de 11 à 15 ans, 40% des basketteurs sont des femmes, soit presque le double du football.
Une ligue qui paye mal
Pourtant, le basket-ball est toujours au Royaume Uni une discipline à la remorque des autres sports et de la concurrence mondiale. Il n’est pas une superpuissance européenne comme l’Espagne, la France, la Lituanie, la Serbie ou même la Slovénie dont la taille est inférieure au 10e de la Grande-Bretagne.
Pour atteindre le meilleur niveau possible, les sujets britanniques n’ont pas d’autres choix que de
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A lire mardi l’interview de Vincent Lavandier, coach de Glasgow