Le BCM a sauvé sa peau dans l'élite mais il y a des dégâts collatéraux notamment du fait de l'incendie de Sportica, qui a obligé le club à déménager à la salle Dewerdt de Dunkerque. Les ressources sont moins importantes.
« Oui, oui. Et on a fait des changements (NDLR : coachs limogés, changements de joueurs), les partenaires sont moins visibles, ici (Dewerdt). C’est comme ça, on est très contents d’être là, mais il y a moins d’espace, » répond le maire.
Les collectivités vont mettre la main à la poche pour que le club obtienne le feu vert de la Direction Nationale du Conseil et Contrôle de Gestion, alors que le BCM avait déjà affiché un déficit de 300 000 euros la saison dernière.
« La ville (Gravelines) fait un effort conséquent de 300 000 euros. La Région m’a confirmé 100 000 euros. La CUD (communauté urbaine de Dunkerque) fera aussi un effort a priori de ce niveau-là. Et on a demandé à quelques partenaires pour qu’on équilibre les comptes. »
Bertrand Ringot ajoute :
« Comme on se l’est dit, en conseil d’administration, on était peut-être tombé dans une forme de routine, entre guillemets, collective. Après, on n’est que trois clubs à n’être jamais descendu en Pro B (ASVEL, Cholet, BCM). Ce sont de longues décennies, il faut réussir à se renouveler. Ça passe aussi par de nouveaux regards, de nouvelles personnes. On est dans cet esprit-là, collectivement. »
