Du temps de Nick Galis et Panayotis Yannakis, l’Aris Salonique était l’un des fleurons du basket grec et européen. Il est aujourd’hui dans le ventre mou du championnat grec (8e avec 3 victoires et 5 défaites) et surtout cela fait des années que ses finances sont chancelantes. Son président Lefteris Arvanitis a donné un entretien approfondi à Gazzetta.gr dont on peut extraire quelques éléments:
A propos de cette saison: « Avec le travail, les efforts et l’argent récolté, la section a réussi à participer au championnat. Au-delà de ça, l’équipe comme vous le savez a des hauts et des bas, dus à l’inactivité et au manque de rythme. Nous avons remporté quelques victoires et nous préparons le match contre Ionikos. Nous essayons de garder en vie la partie glorieuse et historique du club. Nous examinons comment les dettes existantes seront réduites et comment nous entrerons dans une phase de régularité « .
A propos de la situation financière u club : « Aris est confronté à une dette énorme depuis 2012. Nous l’avons réduite avec l’article 99, mais avec une mauvaise gestion, elle a encore augmenté. Les dettes ont été créées lorsque l’argent a fait défaut en Grèce. Elle est pour moitié due à l’État et pour moitié à des tiers. On ne peut pas échapper à la moitié due à l’État, tout ce qui peut être fait est de la régler. »
A propos d’un multi-actionnariat: « Lors de la dernière assemblée générale, il y avait plus de 200 personnes. Nous aurions été plus de 6 000 si nous n’avions pas la question de la quarantaine. Nous sommes la 3ème organisation en terme de membres, seuls l’Olympiacos et le Panathinaikos nous surpassent. Si les stades ouvrent, je crois que nous surpasserons le Panathinaikos. La multi-actionnariat est la seule solution pour l’équipe d’avoir une liquidité au-delà de notre travail et de nos efforts. Tel est notre raisonnement. Notre objectif est de collecter environ 200 000 euros par an, afin de résoudre les problèmes. Ce serait un revenu supplémentaire. Il y aura des privilèges et des récompenses pour les actionnaires, pour l’argent qu’ils mettent dans l’équipe (…) Le PAOK fait quelque chose de similaire, car il y a suffisamment de dettes et ils ont besoin d’injections financières pour fonctionner. Des discussions sont en cours pour que les gens viennent à l’Aris. J’ai pris plusieurs rendez-vous. Je n’ai rien à annoncer, mais nous sommes à un bon niveau de discussion. »
A propos des dettes vis à vis des joueurs : « Les athlètes ont été payés à l’avance, septembre, octobre et la semaine prochaine, nous paierons également novembre. Il n’y a pas de problème de paiement. Nous sommes cohérents. »