Dimitris Diamantidis, 40 ans, est une légende du Panathinaikos, du basket grec et européen. Gazzetta.gr a réalisé avec lui une interview express. Voici quelques extraits :
Quel fut l’adversaire le plus difficile? «Je ne peux pas vous en donner un. Mais (Vasilis) Spanoulis en fait certainement partie ».
A t-il déjà pleuré après un match ? « J’ai été triste, mais non, je n’ai pas pleuré. Je crois que malgré ce que j’ai fait à un niveau élevé et mes titres, il y a des choses plus sérieuses dans la vie. Le sport, le basket-ball, les victoires, c’est bien, mais il y a des choses plus importantes dans la vie que le basketball. »
Pourquoi porte t-il le numéro 13 ? «Quand je suis allé à Hercules, j’avais 19 ans et quand vous êtes le plus jeune, il y a une hiérarchie. En tant que plus jeune, j’ai pris le maillot qui restait et c’était celui-là, je n’avais pas les moyens de choisir. Depuis lors, jusqu’au jour où j’ai terminé ma carrière, je n’ai pas changé mon numéro, parce que je l’aimais ».
Pourquoi il n’est jamais allé en NBA ? « Parce que j’ai passé un bon moment ici. J’étais très heureux auprès de ma famille et de mes amis et je n’avais aucune raison particulièrement sérieuse pour me faire changer d’avis. »
S’il pouvait rejouer un match ? « Je voudrais rejouer la finale de la Coupe du monde 2006 contre l’Espagne. Pour changer au moins notre mentalité et comment nous sommes entrés dans le match, nous aurions pu essayer d’en faire davantage. J’aimerais pouvoir changer cela (NDLR: après avoir battu les Etats-Unis en demi-finale, 101-95, la Grèce s’était lourdement inclinée en finale, 70-47). «
S’il avait trois souhaits, quels seraient-ils ? «Je n’en veux pas trois. Je veux une seule chose : avoir la santé pour moi et le monde entier ».