Ce week-end dans le championnat grec, le Panathinaikos a dompté l'Olympiakos, 77-71, mais cela n'a pas empêché Dimitris Giannakopoulos de lancer une pique au coach de l'Olympiakos, Giorgos Bartzokas, sur son compte Instagram.
"Nous vous avons présenté au moins dix occasions de vous conformer aux meilleurs du sport, mais vous préférez les pitreries. Je vous enverrai une fois de plus au parking."
Cette fois, l'Olympiakos n'a pas laissé couler et sur les réseaux sociaux, le club rouge et blanc a répondu sèchement :
« Nous appelons le célèbre voiturier, celui qui aime maudire son équipe, ses joueurs et ses supporters, qui aime menacer les arbitres (grecs et étrangers), les athlètes (actifs et retraités), le Premier ministre et les ministres, le Président de la Fédération hellénique de basket-ball et le président de l'Euroleague, qui laisse des sous-vêtements sur les bancs, qui souhaite la mort, qui met ses concitoyens en danger en défiant le manuel du conducteur, qui menace tout le monde chaque jour, pour qu'il cesse de provoquer davantage et d'inciter à la violence. Nous pensons que l'État utilisera la nouvelle loi sportive créée pour ce comportement et y mettra enfin un terme, au lieu de lui donner le stade couvert le plus grand et le plus moderne du pays (NDLR : l'OAKA), de créer des conditions de concurrence déloyale ou de modifier les lois pour l'accommodez. »
Evidemment le Pana a envoyé un communiqué réprobateur quelques heures plus tard. On peut y lire :
"Nous comprenons votre panique, mais… Le Panathinaikos Aktor et les supporters de l'équipe continueront de mener des actions contre la violence aux côtés de la société et du gouvernement (...) Le bartzokisme n’a pas sa place dans le basket grec en 2024. Tout le monde voit, tout le monde comprend. Pour le reste, on ne regarde que vers l'avenir. Seulement vers le haut. De nouveaux sommets nous attendent. Être juge de la vie des autres est l'excuse parfaite pour ne pas analyser la vôtre."
La rivalité verbale entre le Panathinaikos et l'Olympiakos n'a d'équivalent en Europe que celle entre le Partizan et l'Etoile Rouge. Même au temps de sa splendeur, celle entre Limoges et Pau était loin d'atteindre de tels "sommets"...