Jeudi soir, l’Olympiakos a été sacré champion de Grèce malgré l’arrêt prématuré du match 4 de la finale provoqué par des supporters du Panathinaïkos à l’OAKA Arena.
Il est rare de remporter le titre sans pouvoir le fêter. C’est ce qui est arrivé à l’Olympiakos, couronné ce jeudi soir champion de Grèce pour la deuxième fois d’affilée, dans un chaos total chez le rival du Pana.
Il restait 12 minutes et 46 secondes à jouer, avec un score fleuve ne laissant plus de doute quant à l’issue finale (35-63), quand les fans du Panathinaïkos ont commencé à lancer divers objets, y compris des fumigènes et des fusées éclairantes, sur le banc de l’Olympiakos et au-dessus du filet de protection en direction des joueurs et des entraîneurs.
Après une interruption initiale qui a duré environ une heure, les arbitres ont ainsi proclamé les Reds vainqueurs, invoquant - à juste titre - que le match ne pouvait reprendre, l’Olympiakos remportant donc la finale sur le score de 3 manches à 1.
S’en est suivie une évacuation totale de l’OAKA Arena, évidemment à guichets fermés pour l’événement. Mais une poignée de hooligans sont restés dans l’enceinte, détruisant les sièges tout en vidant les extincteurs… Selon plusieurs rapports, du matériel (ordinateurs, moniteurs) de la table des officiels a également été volé et détruit.
C’est dans ce chaos, qui a laissé place à une célébration… devant le bus, que l’Olympiakos a remporté son 14e titre de champion de Grèce !