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Grèce : Pourquoi l’AEK Athènes choisit la Basketball Champions League et pas l’Eurocup

Transparence dans le processus de qualification à partir de critères sportifs, équipes de qualité, et une récompense financière supérieure. Voici pourquoi, dit-elle, l’AEK Athènes, vainqueur de l’édition 2018 de la BCL, contre Monaco en finale, a refusé l’invitation de l’Euroleague de joue

Transparence dans le processus de qualification à partir de critères sportifs, équipes de qualité, et une récompense financière supérieure. Voici pourquoi, dit-elle, l’AEK Athènes, vainqueur de l’édition 2018 de la BCL, contre Monaco en finale, a refusé l’invitation de l’Euroleague de jouer en Eurocup et défendra son titre en 2019.

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L’AEK a refusé l’invitation de l’Eurocup, compétition également gérée par l’Euroleague, pour la saison prochaine. Le club grec vainqueur en Basketball Champions League est déjà qualifié pour la prochaine édition de la BCL en raison de son titre. Mais Makis Aggelopoulos* est allé plus loin la semaine dernière, assurant qu’il refuserait également une licence A en Euroleague (contrat de 10 ans de participation assurée) si on lui offrait, critiquant au passage le système opaque de désignation de ces licences. « La participation européenne doit être une récompense en bout de course, pas un privilège. » Il pousse sa critique plus loin, assurant que « l’objectif de l’Euroleague est de faire disparaitre les compétitions nationales pour récupérer le créneau juteux des droits télévisés du week-end. » Un point de vue partagé la semaine dernière par les ministres des sports de l’Union Européenne qui ont critiqué le danger que fait peser les ligues fermées sur l’organisation du sport européen, ainsi que les fédérations nationales européennes de basket lors de l’assemblée générale annuelle.

Le président de l’AEK, avec des mots plus courtois que ceux de son homologue président du Panathinaikos, toujours en guerre ouverte avec Jordi Bertomeu, PDG de ECA, est finalement sur une position assez comparable au bouillant Giannis Giannakopoulos, qui derrière les insultes, attaque l’Euroleague sur des revenus générés pour les clubs trop faibles en rapport à des coûts globaux de participation très élevés. En France, Martial Bellon*, président de la SIG qui aimerait être candidat à l’Euroleague à l’avenir, estime d’ailleurs que vu son budget actuel de 9 millions, « jouer l’Euroleague est une hérésie […] Ce n’est juste pas possible sur le plan économique. » Un positionnement qui pourrait faire réfléchir l’Asvel et son modèle de développement économique dans une ligue qui, en l’état ne fait pas beaucoup d’heureux à ce niveau-là. « L’ensemble des équipes d’Euroleague perdent 200 millions d’euros par an », déclarait Patrick Comninos, ancien président des opérations à l’UEFA et COE de la BCL depuis 2016. « Contre 40 millions de revenus seulement. »

L’AEK recevra début juin des mains de la FIBA à la « House of Basketball » à Mies en suisse un chèque d’un million d’euros, soit le même montant que le vainqueur en Euroleague, en tant que vainqueur de la BCL. Pour rappel, le vainqueur de l’Eurocup a touché moins de la moitié, 450 000 euros. L’UCAM Murcia en Espagne, troisième de la dernière BCL, a déclaré de son côté sa volonté de jouer la BCL la saison prochaine, à condition bien entendu de se qualifier sur le terrain. Quel que soit le parcours d’un club, les revenus sont plus importants en BCL qu’en Eurocup.

Jordi Bertomeu a affirmé en conférence de presse à Belgrade lors du Final 4 de l’Euroleague que le revenu moyen d’une équipe d’Eurocup était de 125 000 euros, contre 162 000 pour les 32 équipes de la Ligue des Champions. Au final, la BCL distribue 5,2 millions (3,5 directement au clubs, 1,3 pour la prise en charge de l’arbitrage et 400 000 en publicité. Quand on ajoute à cela la visibilité numérique de la BCL qui compte 1 265 541 fans sur Facebook, contre 689 188 pour l’Euroleague et 51 462 pour l’Eurocup, le choix du président de l’AEK peut apparaître finalement assez rationnel.

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L’AEK a refusé l’invitation de l’Eurocup, compétition également gérée par l’Euroleague, pour la saison prochaine. Le club grec vainqueur en Basketball Champions League est déjà qualifié pour la prochaine édition de la BCL en raison de son titre. Mais Makis Aggelopoulos* est allé plus loin la semaine dernière, assurant qu’il refuserait également une licence A en Euroleague (contrat de 10 ans de participation assurée) si on lui offrait, critiquant au passage le système opaque de désignation de ces licences.

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Photo: FIBA

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