Combien de joueurs français ont raconté leur expérience douloureuse en Grèce où ils n'ont pas touché leur dû (l'Olympiakos et le Panathinaikos payent rubis sur ongle) ? Aussi, on est presque surpris que Joan Plaza découvre les désagréments de s'être engagé avec l'AEK Athènes en juin 2023 avant d'être licencié le 25 janvier dernier.
Au moment de démarrer la saison, l'AEK formait une sorte d'« équipe de rêve », mais le club de la capitale grecque avait juste oublié le financement. De nombreuses stars ont déjà quitté l'équipe au milieu de la saison et donc Joan Plaza a été remercié.
"J'ai été surpris que des choses comme celles-ci puissent se produire en 2024. Je pensais que c'était une réalité il y a seulement trente ans. Mes paiements, ainsi que ceux des Américains, ont eu deux mois de retard, les joueurs grecs ont attendu quatre mois pour recevoir leurs salaires, tandis que le staff s'est retrouvé sans revenus pendant sept mois. Les attentes des dirigeants du club, bien sûr, n'ont pas changé à cause de cela."
L'AEK occupe actuellement la huitième position du classement de la Ligue grecque avec seulement sept victoires et 11 défaites, et il n'a pas gagné un seul de ses trois matches dans le top 16 de la BCL. Il est perpétuellement dans le viseur de la FIBA pour ses salaires impayés, sans pour autant visiblement changer ses (mauvaises) habitudes, même si dans un communiqué il dément les affirmations de son coach avec virulence.
"Par respect pour sa carrière passée et parce que nous avons délibérément choisi de ne pas révéler les incidents qui ont provoqué le 'divorce', nous n'allons pas répondre directement aux déclarations de notre ancien entraîneur. Même si nous sommes surpris de savoir pourquoi il a choisi de parler maintenant, après si longtemps et alors que notre équipe entre dans une série de matchs cruciaux", a écrit l'AEK, soulignant que "l'immunité des calomniateurs est terminée. Ceux qui aiment les mensonges monstrueux et qui s'opposent aux intérêts et à la dignité de l'AEK seront désormais traduits en justice. Notre ancien entraîneur sera le premier à subir les conséquences de la loi, à ses propres risques".