Hier, le vice-ministre grec des Sports, Giorgos Vasiliadis, a tenté une médiation de dernière minute entre l’Olympiacos et le Panathinaikos afin que le match de dimanche entre les deux équipes soit disputé. Etaient conviés à la réunion les propriétaires des deux équipes, celui de l’AEK, le président de la Ligue grecque et le président de la fédération grecque.
Cependant, les discussions ont tourné court lorsque le propriétaire du Panathinaïkos, Dimitris Giannakopoulos, a accusé la direction de l’Olympiacos de l’avoir poussé et menacé. Chacun a pointé l’autre du doigt estimant qu’il avait mis le feu aux poudres. Après cet incident, Giannakopoulos est parti avec son avocat, présent à la réunion. Le président de la fédération grecque, Giorgos Vasilakopoulos, lui, était absent et c’est le vice-président Aristides Golemis, représentant la fédération, qui a assisté à la réunion.
Le vice-ministre Giorgos Vasiliadis a confirmé qu’en fin de compte, le match de dimanche ne serait pas joué et que l’Olympiacos en subirait les conséquences puisque les propriétaires des Reds sont prêts à les accepter. Cependant, il a également ajouté que le premier pas vers des changements avait été fait. Quand on lui a demandé comment il pouvait y avoir des changements en l’absence du Panathinaikos, il a répondu qu’il aimerait se concentrer sur les progrès réalisés et rien d’autre.
La presse grecque rapporte que la soirée s’est terminée avec Dimitris Giannakopoulos qui attendait les frères Aggelopoulos sur le parking du bâtiment tout en diffusant en direct la scène sur Instagram et en les suivant avec sa voiture, criant des injures et des chants disant que l’Olympiacos serait relégué en seconde division….
C’est ça, le basket grec !