« Ce n’est pas de la trahison, c’est des starlettes de merde! »
C’est la phrase choc de la soirée prononcée par Greg Beugnot et rapportée par Jean Fauret, journaliste à la République des Pyrénées.
Visiblement, ce qu’il a vu hier soir au Palais des Sports de Pau a fait très mal aux yeux, à la tête et au coeur du coach du SLUC Nancy. Greg Beugnot parlait de possible exploit avant le match, il a vu une reddition sans condition. L’écart n’a cessé de croître à chaque quart-temps pour atteindre à la fin des proportions inimaginables pour une équipe venue en Béarn pour obtenir un dernier sursis : -7, -17, -22 et… -39 (61-100).
Forcément, la lecture de la feuille de stats des Lorrains pique les yeux: 34,4% d’adresse générale, 7/33 à trois-points, 25 rebonds (contre 38 à Pau), 17 balles perdues. Le SLUC a tout juste évité de prendre 100 points d’écart à l’évaluation dans la vue: 134-46! Seul individuellement Elton Brown (11 points et 8 rebonds) s’en sort convenablement.
La soirée a permis à D.J. Cooper d’égaler pour la deuxième fois son record de passes décisives: 18. Les jeunes Guillaume Valayer et Franck Seguela ont même participé au festin.
Même les plus fidèles Couguars n’y croient plus… Le SLUC va bel et bien descendre en Pro B.
Photo: Taqwa Pineiro (Pau-Lacq-Orthez)